Comment est mort le prophète ibrahim

Ibrahim est le nom du fils que Muhammad (PBSL) eu avec son épouse Mariah la Copte. A sa naissance, Muhammad (PBSL) ne pu s’empêcher de montrer sa joie aux habitants de Médine, ainsi que la fierté du cadeau que Dieu lui faisait, d’avoir enfin un fils.

Muhammad (PBSL) n’avait en effet jamais pu avoir de fils auparavant, les deux fils précédemment nés de son mariage avec Khadidja étant morts en couche. Ces derniers s’appelaient respectivement Abd-Allah et Qasim. Il faut savoir qu’à l’époque en Arabie, être dépourvu de descendance mâle été un grand déshonneur pour un père de famille, et ces derniers recevaient alors le surnom de « Abthar’ » (Le coupé/mutilé), ce qui signifie littéralement « impuissant », du fait que la descendance d’une lignée ne se fait que par le mâle.

A ce propos, Dieu révéla une sourate afin de faire taire les insultes sur le prophète de Dieu à cet égard (1).

108.1. Nous t’avons certes, accordé l’Abondance (Kawt’ar).
108.2. Accomplis la prière pour ton Seigneur et sacrifie.
108.3. Celui qui te hait sera certes, sans postérité.
Sourate 108 – Al Kawthar (l’Abondance)

Mort d’un nourrisson

Comme le voulait la tradition de l’époque, Ibrahim fut placé en nourrice chez Umm Sayf, afin de contribuer à son développement physique et à sa nutrition dans les meilleures conditions.

Pourtant, après la bataille de Tabuk, alors qu’il ne devait être âgé que de 16 ou 18 mois, Ibrahim tomba gravement malade. Il fut alors remis à sa mère Mariah et à sa sœur Sirin, afin qu’elles veillent sur sa santé. Mais quand le constat de sa mort prochaine paru évident aux yeux de tous, Muhammad (PBSL) du être informé.

En apprenant la nouvelle, Muhammad (PBSL) en fut tellement peiné qu’il sentit que ses genoux ne pouvaient plus le tenir. Il courut auprès de sa femme retrouver un enfant agonisant, sur le point de quitter ce monde. Le prophète de Dieu (PBSL) le prit alors dans ses bras, et entre les sanglots qui remuaient sa poitrine lui dit : « Oh Ibrahim, contre le jugement de Dieu, nous ne pouvons rien faire pour te sauver ».. Il devint ensuite silencieux, et des larmes coulèrent le long de ses joues.

Mariah et sa sœur Sirin pleuraient et criaient, mais Muhammad (PBSL) ne leur ordonna jamais de se taire. Quand Ibrahim succomba à sa maladie, Muhammad (PBSL), les yeux débordant de larmes, lui dit : « Oh Ibrahim, si nous n’étions pas aussi sûr que le dernier d’entre nous ne rejoigne le premier, nous t’aurions pleuré encore plus que nous ne le faisons maintenant ». Après une courte pause, il continua : « Les yeux ont versés leurs larmes et le cœur est attristé, mais nous ne devons rien dire, excepté que ce qui plaira à notre Seigneur. Cependant, Oh Ibrahim, nous sommes endeuillés par ton départ ».

Voyant sa tristesse, les compagnons rappelèrent au prophète de Dieu (PBSL) son commandement demandant de ne pas s’apitoyer sur un mort. On rapporte que Muhammad (PBSL) aurait alors répondu : « Je n’ai donné aucun commandement s’opposant à la tristesse, mais contre le fait d’hausser sa voix en lamentation. Ce que vous m’avez vu éprouver, n’est que le reflet de l’amour et de la compassion que j’ai dans le cœur envers mon fils perdu. Souvenez-vous que quiconque n’éprouve nulle compassion envers les autres, n’en recevra aucune en retour dans l’autre monde ».

Ibrahim mourut donc, lors de la dixième année après l’Hégire, qui est connue comme « l’année des députations » (car cette année là le prophète envoya de nombreux émissaires à travers les différentes contrées jouxtant l’Arabie pour répandre l’Islam). C’est également pendant cette année qu’Abu Bakr entrepris son pèlerinage à la Mecque.

La mort d’Ibrahim coïncidant avec une éclipse solaire, probablement celle du 27 Janvier 632, aussi beaucoup parmi les musulmans commencèrent à répandre la rumeur selon laquelle le soleil se serait éclipsé de tristesse à l’annonce de la mort d’Ibrahim. A cela, Muhammad (PBSL) répondit : « Le soleil et la lune sont des signes de Dieu. Ils ne s’éclipsent jamais pour la mort ni la naissance d’aucun être humain. Aussi, plutôt quant vous voyez une éclipse, souvenez vous de Dieu et tournez vous vers lui pour le prier ».

Source: http://www.islamdefrance.fr/main.php?module=articles&id=86&rubrique_menu=8

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Comment est mort le prophète ibrahim

Comment est mort le prophète ibrahim

Sur une enluminure ottomane, Gabriel arrête le bras d'Ibrahim prêt à sacrifier son fils que la tradition islamique apparente à Ismaël.

Ibrahîm (arabe : إبراهيم) est un personnage du Coran. Dans l'islam, il correspond au personnage d'Abraham de la Genèse. Il porte le surnom de Hanif, et est communément appelé Khalil Allah (l'ami intime de Dieu) et Sayyidina Ibrahim (notre père/maître Ibrahim)[1],[2]. Ibrahim est l'un des prophètes de l'islam, et il joue un rôle essentiel dans la foi musulmane, l'islam se percevant comme la continuité de la foi d'Ibrahim. Celui-ci est généralement présenté aux musulmans comme le modèle du croyant, par sa soumission à Allah, et est commémorée annuellement par l'Aïd al-Adha. Les musulmans lui doivent aussi l'institution de la circoncision et la construction du Temple de la Ka'ba[3].

Dans le Coran[modifier | modifier le code]

Comment est mort le prophète ibrahim

Ibrahîm est cité à de nombreuses reprises dans le Coran. Il apparaît dans 25 sourates. Dans la sourate 4, il est surnommé Khalil Allah (l'ami intime de Dieu), ce qui évoque une appellation présente dans les écrits intertestamentaires et talmudiques[4]. Dans le Coran, il est le fils d'Azâr (même si la généalogie biblique est connue des commentateurs post-coraniques), un "idolâtre fervent"[pas clair]. Un certain nombre de récits coraniques liés à Abraham proviennent de tradition intertestamentaires ou aggadique[4].

Dans le Coran, la figure d'Ibrahîm est relativement différente de l'Abraham biblique. En effet, dans la Bible, Abraham est un patriarche et non un prophète au sens que donneront les textes plus tardifs à ce terme. L'islam a, à l'inverse, inclus Ibrahîm dans sa doctrine sur la prophétologie. Pour les musulmans, Ibrahîm ferait partie de ces hommes envoyés par Dieu pour restaurer un monothéisme originel[4].

Ibrahîm occupe tout particulièrement un rôle de modèle pour les croyants. Présenté comme un exemple de la foi originelle, il permettait à Mahomet de se rattacher au monothéisme sans se dire juif ou chrétien et d'acquérir une légitimité biblique. Cette mise en place d'une figure d'un prophète modèle permet, en creux, de disqualifier les deux autres monothéismes, les accusant d'avoir dévié de la foi originelle[4].

« Abraham apparaît comme une retroprojection de Mahomet lui-même »[4]. La figure d'Ibrahîm dans le Coran, sa présence à la Mecque, la participation à certains rites, évoquent celle de Mahomet. Pourtant, même si la descendance d'Ibrahîm est citée dans le Coran, elle est absente de la figure coranique l'idée d’élection par l'Alliance bien présente dans la Bible. Cette descendance a une importance particulière dans le chiisme. Dans le sunnisme, elle est évoquée dans les « prières abrahamiques » faisant un lien entre les familles d'Abraham et de Mahomet[4].

Le récit coranique est à l'intersection de plusieurs sources. L'influence biblique est plutôt indirecte et se retrouve par l'influence de textes midrashiques ou intertestamentaires. De même, les traditions anciennes font référence aux textes pseudépigraphiques : Testament d'Abraham, Apocalypse d'Abraham, Livre des Jubilés[4].

Dans la tradition islamique[modifier | modifier le code]

Si Ibrahîm est présenté comme un modèle dans le Coran, il convient tout de même de séparer sa figure coranique des traditions ajoutées postérieurement par les « récits des prophètes », sorte de midrashim musulmans. Les plus célèbres sont ceux de Tha'labi (XIe siècle) et d'Ibn Kathir (XIVe siècle)[4].

Ainsi, le Coran présente Ibrahîm pensant trouver Dieu dans la lune et le soleil avant de s'en détourner. En raison de la doctrine de l'impeccabilité des prophètes, les commentateurs sunnites « hésite(nt) à croire qu'Abraham ait pu être astrolâtre, ne serait-ce qu'un bref instant ». Cette méditation devant les astres trouve des parallèles dans le Livres des Jubilés, chez Philon d'Alexandrie. Ce passage est compris par les mystiques comme une évolution de la foi d'Ibrahîm, d'une foi intellectuelle à l'illumination mystique[4].

L'islam a donné une grande importance à Ibrahîm, tant dans ses textes et ses traditions que dans ses rites. Ainsi, Abraham est évoqué aussi bien dans la prière rituelle que dans le pèlerinage à La Mecque. Cette prépondérance est accentuée par le récit traditionnel (plus que coranique) de l'ascension au ciel de Mahomet. Ce récit pourrait symboliser le fait que Mahomet « rejoue » la vie d'Ibrahîm et la dépasse[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Coran, Sourate 4 : Les femmes (An-Nisa) verset 125.
  2. Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Éditions Albin Michel, p. 18
  3. Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Éditions Albin Michel, p. 18
  4. ↑ a b c d e f g h i et jLory P., "Abraham" dans Dictionnaire du Coran, 2007, Paris, p. 9-14.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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  • Abraham

Qui a ordonné de brûler le prophète Ibrahim ?

La foule réclamait le bûcher pour Ibrahim. Ils voulaient se venger de la destruction de leurs idoles et seul le sang d'Ibrahim les soulagerait. La décision de le brûler vif fut prise par Nimrod, le roi de Babylone, et ses prêtres.

Quel est le prophète qui a vécu le plus longtemps ?

Idris (prophète) — Wikipédia.

Quel est le prophète qui a parlé avec Allah ?

Moussa est également le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu'il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu ».

Quelle est l'histoire du Prophête Ibrahim ?

Ibrahim est l'un des prophètes de l'islam, et il joue un rôle essentiel dans la foi musulmane, l'islam se percevant comme la continuité de la foi d'Ibrahim. Celui-ci est généralement présenté aux musulmans comme le modèle du croyant, par sa soumission à Allah, et est commémorée annuellement par l'Aïd al-Adha.