Douleur cheville au repos la nuit

C'est un paradoxe sur lequel je voudrais m'attarder. Parfois on croit qu'une bonne nuit de sommeil va permettre de retrouver des articulations en parfait état de marche. Et, contre toute attente, on se réveille encore plus rouillé qu'on ne l'était la veille.

Le repos peut parfois être réparateur. Si c'est le cas, cela donne une indication sur le type de problème auquel vous êtes confronté. Il faut savoir qu'il existe deux types de douleurs articulaires : les douleurs "mécaniques" et les douleurs "inflammatoires".

La douleur mécanique (lumbago, sciatique) vous fait mal dans la journée, surtout si vous faites un effort particulier. Mais le repos vient toujours à bout de ce type de douleur. Vous vous allongez, vous dormez, et au matin vous vous réveillez apaisé.

Avec les douleurs inflammatoires, c'est l'inverse. Dans la journée vous bougez, donc vous êtes un peu chaud et vous ne sentez pas grand chose. En revanche la nuit peut tourner à la corrida. La douleur vous réveille, surtout en deuxième partie de nuit. Le repos ne fait qu'accentuer la douleur.

La faute au cortisol

Car une douleur articulaire inflammatoire, c'est souvent le signe d'une pathologie plus sérieuse. Il peut s'agir d'une polyarthrite rhumatoïde, qui touche les articulations des mains ou des pieds, ou d'une spondylarthrite ankylosante, si vous avez mal à la colonne vertébrale.

Dans un cas comme dans l'autre, ce sont les tissus qui entourent l'articulation qui sont touchés. Là où vous avez mal, ça gonfle un peu. Les nuits sont difficiles. Les réveils, aussi. Tout cela est la faute à une hormone : le cortisol.

Comme vous l'avez remarqué, son nom ressemble à celui de la cortisone. Le cortisol est une sorte de cortisone. C'est un antidouleur, mais naturel. Sauf que la nuit, quand on est inactif, et pour des raisons de rythme biologique, la sécrétion est extrêmement limitée. C'est pour cela qu'en cas de douleurs articulaires inflammatoires, vous dégustez quand vous vous reposez.

Exercices physiques réguliers

Que faire contre ce type de douleur ? Pas grand chose, sinon apprendre à vivre avec. Il est évident qu'au réveil, il importe de dérouiller l'organisme et de faire quelques mouvements. Mais on ne guérit pas des inflammations articulaires.

On soulage la douleur en se livrant - et on arrive toujours au même constat - à des exercices physiques réguliers. Si vous ne savez pas lesquels, rapprochez-vous d'un spécialiste. Qu'il s'agisse d'un ergothérapeute ou d'un physiothérapeute, il saura vous conseiller des exercices spécifiques en fonction de ce dont vous souffrez.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

La cheville est l’articulation qui relie le pied à la jambe et qui joue un rôle essentiel dans la capacité à s’appuyer au sol et à marcher. La cheville est principalement mobilisée pour effectuer des flexions plantaires ou dorsales, ainsi que des inclinaisons médiales et latérales. Par ailleurs, la cheville est une articulation constituée de trois principales parties osseuses :

  • le talus (ou astragale) ;
  • l’extrémité inférieure de la fibula (ou péroné) ;
  • l’extrémité inférieure du tibia.

L’articulation de la cheville, et plus précisément le cartilage qui la compose, permet le bon coulissement de ces différentes extrémités osseuses entre elles, tandis que des ligaments assurent sa bonne stabilité. Cependant, lorsque le cartilage de la cheville se dégrade et rend l’articulation douloureuse et instable, on parle alors d’arthrose de la cheville.

Une douleur à la cheville peut être causée par un certain nombre de pathologies et de situations. Parmi les plus courantes, on trouve :

  • Les traumatismes de la cheville, qui peuvent entraîner des entorses, foulures, fractures, luxations ou encore tendinites
  • Les malformations du pied (pied creux ou pied plat) ou du genou (genu varum ou genu valgum), qui ne sont pas sans conséquences sur l’équilibre général du membre inférieur et les contraintes reçues par les chevilles
  • Les maladies articulaires, notamment l’arthrose (dégénérescence du cartilage) et la polyarthrite rhumatoïde (maladie inflammatoire entraînant des douleurs aux articulations)

Il est parfois difficile, surtout en l’absence de traumatisme, de connaître la cause exacte d’une douleur à la cheville. Si vous êtes concerné, la meilleure chose à faire est de consulter votre médecin, pour bénéficier d’un diagnostic précis et d’un traitement adapté.

Que faire en cas de douleur à la cheville ? Prise en charge et traitement

La marche à suivre en cas de douleur à la cheville dépend du type de pathologie et de traumatisme. Attention à ne pas laisser traîner une douleur même supportable ! Sachez aussi que les entorses et fractures à répétition favorisent la survenue de pathologies comme l’arthrose ; il est donc important de les traiter à temps, et de manière adaptée.

Traumatisme de la cheville : la conduite immédiate à tenir

Si vous vous êtes blessé à la cheville pendant le sport ou une autre activité, la première chose à faire est de mettre en place le protocole GREC (glace, repos, élévation et compression) :

  • L’application de glace sur la cheville blessée permet de lutter contre l’inflammation et la douleur
  • Le repos est indispensable pour éviter l’aggravation des symptômes et de la lésion elle-même
  • L’élévation du membre atteint permet de favoriser le retour veineux, et donc de lutter contre le gonflement
  • Enfin, la compression de la cheville permet aussi de réduire l’oedème et de favoriser la cicatrisation

L’importance de la consultation médicale et du diagnostic

Il n’est généralement pas nécessaire de consulter en urgence pour vos douleurs, sauf si :

  • Celles-ci ont été déclenchées par un traumatisme, notamment en cas de suspicion de fracture
  • Les douleurs sont particulièrement intenses, et d’apparition brutale

Quoi qu’il en soit, la consultation chez un professionnel de santé, médecin ou médecin du sport, est vivement recommandée. Celui-ci va procéder à un examen clinique de votre cheville, éventuellement complété par des radios et/ou une IRM.

Ensuite, le traitement entrepris va dépendre de la pathologie identifiée. Plusieurs solutions sont possibles, parfois combinées :

  • Application régulière de glace pour soulager les douleurs
  • Prescription d’antalgiques et/ou d’anti-inflammatoires
  • Opération de la cheville (plutôt rare, réservée à des cas graves)
  • Séances de rééducation

Blessure à la cheville : la rééducation au coeur du traitement

La rééducation, effectuée chez un kinésithérapeute, est très souvent nécessaire pour corriger un problème de cheville. En effet, les soins et exercices pratiqués par le kiné permettent non seulement de soulager les symptômes (douleur, gonflement, inflammation) mais aussi de travailler sur les déséquilibres et les problèmes de fond ayant favorisé la blessure.

En général, la rééducation est divisée en deux temps :

  • Un premier temps consacré à la réduction des douleurs et autres symptômes, avec des techniques comme la physiothérapie et les massages
  • Un deuxième temps dédié au travail de fond : exercices d’équilibre, de proprioception, renforcement musculaire de la cheville…

Cette prise en charge est indispensable pour prévenir les récidives et les complications ; aucune blessure n’est anodine, même si votre douleur n’est pas insupportable ! La kinésithérapie va vous permettre de reprendre toutes vos activités, surtout sportives, dans des conditions optimales.

Comment prévenir les douleurs et blessures de la cheville ?

La prévention reste votre meilleur allié pour éviter les douleurs à la cheville. En particulier si vous êtes sportif, et que vos articulations sont soumises à d’importantes contraintes. Bien sûr, même les sportifs occasionnels et les personnes sédentaires ont tout à gagner à suivre ces conseils.

Pour éviter les entorses et autres blessures, vous pouvez :

  • Choisir des bonnes chaussures, à votre taille et adaptées à l’activité que vous pratiquez : chaussures de trekking pour les randonneurs, chaussures de running adaptées au terrain pour les coureurs à pied…il est important que votre cheville soit bien maintenue !
  • Ajouter un échauffement musculaire et articulaire complet avant chaque entraînement ; pour les chevilles, le jogging et les rotations sont des exercices très efficaces
  • Renforcer les muscles de vos chevilles, grâce notamment à des sauts, des mouvements d’inversion et d’éversion.
  • Réaliser des exercices d’équilibre et de proprioception : en effet, l’insuffisance de ces deux qualités favorise les chutes et les faux mouvements, et donc les blessures de la cheville
  • Être attentif aux conditions dans lesquelles vous marchez, courez et faites du sport. Les terrains accidentés et glissants sont très propices aux entorses de cheville !

Enfin, si une douleur se fait sentir, ne forcez pas et prenez du repos ! C’est en écoutant les signaux envoyés par le corps qu’on évite le plus de blessures. De même, il importe de suivre à la lettre les recommandations du médecin et du kiné, surtout en ce qui concerne l’arrêt sportif et la progressivité de la reprise.

Quand s'inquiéter douleur cheville ?

Une consultation médicale en urgence est notamment requise en cas de : traumatismes à la cheville, notamment lors d'une fracture ; douleurs intenses à la cheville, dont l'apparition est soudaine et brutale.

Pourquoi j'ai mal à la cheville sans raison ?

À cause d'une forme particulière de genou ( genu valgum ou varum pouvant entraîner une désaxation de la cheville) ; Suite à une dégénérescence du cartilage par sursollicitation mécanique ( arthrose ) ou dû à une maladie inflammatoire ( polyarthrite rhumatoïde ).

Comment calmer la douleur la nuit ?

Lorsque l'on souffre de douleurs articulaires la nuit, l'oreiller en mousse à mémoire de forme représente un allié indispensable pour soulager les maux. Pour adoucir votre sommeil, vous devrez également opter pour un oreiller dont la hauteur est adaptée à votre position de sommeil.

Pourquoi l'arthrose fait mal la nuit ?

Arthrose, douleurs chroniques et manque de sommeil Cette destruction progressive du cartilage entraîne des douleurs chroniques très handicapantes pour le patient ainsi qu'une perte de mobilité. Plus importantes le soir que le matin, ces douleurs chroniques liées à l'arthrose perturbent souvent l'endormissement.