Est ce que je suis en depression

Publié le 15 juin 2008

Est ce que je suis en depression

Ce test, l'Échelle de dépression de Hamilton, est l'un des plus utilisés par les professionnels de la santé pour évaluer l'évolution des symptômes lors du traitement (psychothérapie ou médicaments antidépresseurs) de la dépression dite majeure ou caractérisée (autrefois souvent appelée dépression nerveuse).

Il a été publié en 1960 par le psychiatre Max Hamilton et révisé en 1967.

Il est conçu pour être utilisé par un professionnel formé lors d'une consultation à partir de ses observations et des réponses de la personne qui consulte.

Pour cette raison, il faut considérer les résultats comme étant un peu plus approximatif lorsque le test est utilisé par la personne elle-même.

Cette échelle ne doit être utilisée qu'à titre indicatif. Elle ne remplace d'aucune façon l'évaluation par un professionnel.

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À quoi reconnaît-on qu'une personne est dépressive ?

La dépression est souvent difficile à identifier car elle peut se manifester de différentes manières. Un docteur, médecin traitant ou thérapeute expérimenté la repère souvent en un coup d'œil mais comment pouvez-vous évaluer vous-même si vous souffrez de dépression, ou si un membre de votre entourage est dépressif. Dans cet article, nous essayons de présenter quelques signaux d'alarme.

Comment reconnaître la dépression ?

Il existe différents types de manifestation de la dépression. Les personnes dépressives présentent souvent des éléments des différentes formes. Il ne s'agit pas de maladies différentes, mais bien plutôt de différents aspects d'une même maladie :

1. Dépressif ? La dépression psychique

Les signes psychiques de la dépression sont plutôt de l'ordre du ressenti :

Au premier stade de la dépression psychique, on se sent malheureux, pessimiste, morose, démoralisé, sans issue ni confiance en soi. On a peu ou pas d'espoir en l'avenir. Il arrive même souvent que l'on ne puisse même plus se représenter l'avenir. Au deuxième stade, les maux précédents empirent et chaque forme de sentiment disparaît même : on se sent vide, comme si on ne ressentait plus rien. Les centres du cerveau responsables des sentiments positifs comme négatifs sont touchés. Cela est parfaitement réversible si l'on cherche de l'aide, en combinaison ou non avec un bon programme d'auto-aide en ligne.

2. Dépressif ? La dépression physique

Les signes physiques de la dépression sont surtout une sensation inexplicable de fatigue et d'épuisement physique, même s'il n'existe aucune raison objective de se sentir fatigué.

3. Dépressif ? La dépression sociale

Dans la forme d'expression sociale de la dépression, on va s'isoler socialement : on évite le contact avec les gens car on se sent mal ou même nul. On ne demande pas l'aide de tiers ou on la refuse même, alors qu'on en aurait bien besoin. On a l'impression de ne pas être compris par les autres et on préfère donc se fermer plutôt que de s'ouvrir à la confrontation, ce qui fait que les autres ne comprennent pas.

Programme d'auto-aide en ligne contre la dépression

Une étude menée en 2011 par Mijn Kwartier et publiée dans Artsenkrant (Le Journal du médecin) a montré que le participant moyen qui suivait le programme d'auto-aide en ligne obtenait un score meilleur de 77 % au test de dépression après un mois, et était déjà 40 % plus heureux après 3 semaines. C'est pourquoi l'auto-aide en ligne est de nos jours une précieuse alternative en matière de thérapie chez les dépressifs légers ou un bon complément à la thérapie de dépressifs plus profonds.

Auto-test en ligne pour la dépression : suis-je dépressif ?

Nous avons mis au point un simple auto-test en ligne pour vous. Si vous remplissez ce test, vous connaîtrez en quelques minutes votre score de dépression. Ce score peut vous aider à évaluer ensuite à quelle vitesse vous progressez dans la résolution de votre dépression. Dr Paul Koeck

Est ce que je suis en depression

Est ce que je suis en depression

Il est assez commun d’être déprimé, ou de penser de quelqu'un qu'il est dépressif. La différence entre déprime et dépression n'est pas toujours claire, et pourtant ces deux termes désignent des réalités bien distinctes. Alors, souffrez-vous de déprime ou de dépression ? Vous trouverez ici des clés pour mieux comprendre ce qui les différencie, ainsi que des éléments concrets pour apprendre à les identifier et à mieux vous protéger.

Et si vous pensez être actuellement en train de faire une dépression ou que l'un de vos proches est sujet à la déprime passagère, n'hésitez pas à réaliser le test suivant qui vous permettra d'être fixé sur votre état de santé mental.

Qu'est-ce que la déprime ?

La déprime est un processus normal. Être déprimé est l'expression de ce qu'on peut appeler la dépressivité, à savoir la capacité à traverser les épreuves difficiles, qu'elles soient mineures ou majeures, sans s'effondrer complètement. Ainsi, les variations d'humeur, les sensations de tristesse, de vide, de « coup de blues », appartiennent à la capacité dépressive normale de l'humain.

Il s'agit en somme d'un mécanisme de gestion des difficultés psychiques : celles-ci vont surtout s'exprimer par la régulation de l'humeur, qui va baisser. On peut prendre l'image de la cocotte-minute et considérer que la dépressivité est l'une des soupapes de sécurité du psychisme. Cette petite dépression permet de laisser s'échapper la pression afin que l'équilibre se rétablisse.

Il est donc naturel au cours de notre vie de passer par des moments de déprime, et c'est même le signe d'un psychisme sain. Certaines personnalités sont trop fragiles pour être en mesure d'éprouver émotionnellement leurs difficultés.

Aux sources de la déprime, on trouve souvent un ou des événements spécifiques. Il se peut que vous viviez différentes expériences difficiles sans faillir, en « tenant le coup », et qu'un élément mineur vous déstabilise et vous conduise à être déprimé. Dans ce cas, il s'agit d'une fatigue psychique : votre système ne peut plus continuer à fonctionner comme à son habitude, vous n'êtes plus en mesure de tenir, de faire comme si tout allait bien et cela se manifeste concrètement via le coup de déprime ou la déprime passagère.

La gravité objective de l'événement n'est pas non plus à mettre en lien avec la manifestation de la déprime. Le psychisme renvoie à un ensemble de mécanismes complexes permettant de gérer les stimulations psychiques de tout ordre, et ce processus demande parfois à décompresser et se relâcher d'une tension ordinaire.

Quelles sont les différences entre la déprime et la dépression ?

On peut parler d'état dépressif pour désigner un ensemble de signes ou de symptômes qui à un moment donné évoquent la déprime et/ou la dépression sans que l'on puisse se positionner fermement sur la nature de cet état. Alors comment savoir si l’on souffre de déprime ou dépression et apprendre à distinguer les deux ? Voici neuf différences pour vous aider :

  • Différence n°1 : la durée des symptômes
  • Différence n°2 : la fonction de l’état dépressif
  • Différence n°3 : une tristesse inapaisable
  • Différence n°4 : une perte d’intérêt massive
  • Différence n°5 : des symptômes spécifiques
  • Différence n°6 : l’étendue des symptômes dépressifs
  • Différence n°7 : l’autodépréciation
  • Différence n°8 : les effets secondaires
  • Différence n°9 : la peur et les ruminations

Différence n°1 : la durée des symptômes

Pour faire la différence entre déprime ou dépression, la durée est le premier élément à prendre en compte. Coup de cafard, coup de mou, coup de blues... vouloir rester sous sa couette le dimanche à cause d’un « coup de moins bien » mais être de nouveau en forme le lundi : c’est de la déprime passagère. Être déprimé constitue un état temporaire, qui ne dure pas : en effet, la déprime disparaît rapidement et naturellement. Les symptômes ne se maintiennent pas sur la durée, la personne retrouve assez vite son mode de fonctionnement habituel.

Ce n’est pas le cas des symptômes de la dépression, qui vont se caractériser dans la durée. Sortir du lit relève presque de l’impossible : énergie et force ont disparu, tout semble insurmontable. La dépression est une atteinte profonde du fonctionnement qui s'installe durablement. Si l’on devait comparer, la différence entre la dépression post-partum et le baby-blues est assez similaire sur cet aspect temporel.

Pour bien distinguer déprime ou dépression sur la notion de temps, il suffit de se rappeler que les symptômes dépressifs durent depuis au moins quinze jours de façon continue et sont présents toute la journée.

Différence n°2 : la fonction de l'état dépressif

La deuxième distinction entre dépression et déprime repose sur l’utilité et la fonction de chacune. Être déprimé est une forme de décompression momentanée destinée à maintenir l'équilibre du système psychique. Quant à la dépression c'est une véritable décompensation, au sens où le système trop éprouvé lâche véritablement sans pouvoir revenir de lui-même à la normale.

D'un côté on parle d'un processus habituel dans toute vie psychique et même d'une capacité précieuse permettant de réguler l'activité interne. De l'autre, il est question d'une véritable maladie qui détériore en profondeur le fonctionnement psychique et qui présente des risques sérieux sur le long terme. Il est donc primordial de consulter et d’être accompagné sur le plan psychologique pour éviter toute aggravation.

Une déprime ne doit pas inquiéter : elle fait partie des expériences de vie, elle est saine et normale, notamment lorsque l'on traverse des épreuves émotionnelles un peu plus difficiles ou complexes que d'habitude. Sur ce point, apprendre à mieux gérer vos affects peut vous aider à faire face.

Différence n°3 : une tristesse inapaisable

La tristesse envahissante permet également de faire la distinction entre déprime ou dépression. Dans le premier cas, elle est peu ancrée et passagère. Un trouble de l’humeur dépressif est marqué par une tristesse inhabituelle, profonde, sourde qui n’est reliée à rien ou à un vide. En effet, la personne ne sait pas répondre au pourquoi de sa tristesse, elle n'en connaît pas les raisons : il lui est impossible d’expliquer ou de mettre des mots sur cet état qui lui est insupportable à vivre.

De même, il est impossible d’apaiser cette tristesse : tout ce qui était auparavant apprécié ou qui provoquait de l’envie n’a plus d’effet. Rêves, désirs, passions, activités… Tout est en sourdine, les affects ont disparu, plus rien ne fonctionne « normalement » sur le plan émotionnel et la tristesse se maintient et perdure. Pire encore, à l’intérieur de la personne la sensation de vide continue de peser de tout son poids.

Différence n°4 : une perte d'intérêt massive

La perte d’intérêt est une différence supplémentaire pour distinguer déprime ou dépression. Si le fait d'être déprimé amène à manquer d’envie temporairement, dans le cas de la dépression cela se traduit de façon intense : le manque d’envie et de désir se manifeste dans tous les domaines de la vie sans exception.

Il ne s’agit pas seulement de ne pas avoir envie de sortir prendre l’air ou de manquer de motivation pour aller travailler. La dépression va toucher toutes les sphères de la personne dépressive : famille, conjoint, amis, travail, passions, activités…

Sur le plan émotionnel, il peut y avoir manifestation d'une hypersensibilité : la personne dépressive devient sensible à tout, même si elle possède à l’intérieur un profond sentiment de vide, ce qui entraîne parfois de l’irritabilité. Tout étant exacerbé sur le plan émotionnel, cela vient toucher directement qui elle est, sans aucun filtre.

À ce manque d’intérêt s’associent des sentiments d’abandon, d’inutilité et de solitude très intenses qui se voient renforcés par un isolement et une mise en retrait sociale dans certains cas. S’ajoutent également un ensemble de questionnements existentiels : « pourquoi je suis là ? », « à quoi je sers ? ». Cette perte d’intérêt massive, violente et continue n’est donc pas retrouvée dans la déprime.

Différence n°5 : des symptômes spécifiques

Même si des symptômes sont communs à la déprime comme à la dépression, cette dernière est marquée par certaines manifestations en particulier. Être déprimé est un mauvais moment à passer qui se caractérise par une baisse de l'humeur, un sentiment de tristesse et de vide. La déprime est souvent accompagnée d'anxiété, parfois d'irritabilité et fréquemment, de troubles du sommeil.

Ces symptômes sont plus massifs dans la dépression et c’est un véritable dérèglement du corps qui s’opère avec toute une association de signes physiques, psychologiques et fonctionnels qui s’additionnent ensemble : migraines, insomnies, mal de dos, fatigue, difficulté à manger.

Aussi, qu’il s’agisse de la façon de marcher, d’agir et même de parler, tout est au ralenti quand on souffre de dépression, même la voix prend un ton monocorde. Le fait même de s’exprimer est rendu difficile. On parle d'un ralentissement psychomoteur.

Les troubles de la sexualité avec une perte de libido sont aussi fréquents en cas de dépression, allant jusqu'à provoquer des pannes sexuelles.

Pour établir le diagnostic de la dépression, la présence des symptômes doit être supérieure à deux semaines et la personne doit les ressentir la majorité du temps. On peut en dénombrer neuf principaux :

  1. L'humeur dépressive (sentiment de tristesse ou de vide) ;
  2. La perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituellement pratiquées et appréciées ;
  3. Les changements d'habitudes alimentaires (et notamment perte ou gain de poids significatifs) ;
  4. Les troubles du sommeil ;
  5. L'agitation ou le ralentissement psychomoteur ;
  6. Une fatigue omniprésente (perte d'énergie) ;
  7. Un sentiment de dévalorisation ou de culpabilité ;
  8. Des troubles cognitifs (difficultés de concentration, indécision) ;
  9. Des idées suicidaires.

Un professionnel pourra diagnostiquer la dépression ou l'épisode dépressif caractérisé, si la personne présente au moins cinq de ces symptômes, comprenant nécessairement soit l'humeur dépressive, soit la perte d'intérêt et de plaisir. Par ailleurs, il existe plusieurs formes de dépression : la dépression saisonnière, la dépression amoureuse, la dépression chronique…

La sévérité de l'épisode va varier (léger, moyen ou sévère) en fonction du nombre de symptômes de la dépression présents et de leur intensité. Pour sortir de la dépression, soyez vigilant et observez les signes.

Différence n°6 : l'étendue des symptômes

On retrouve ici la question de l'étendue des symptômes, qui distingue déprime et dépression : dans le premier cas la baisse de moral s'accompagne de perturbations de surface qui touchent à l'activité quotidienne (sommeil, irritabilité) alors que la dépression vient détériorer les mécanismes fondamentaux du fonctionnement psychique (estime de soi, cognition).

Être déprimé permet de conserver la plupart des capacités et des aptitudes alors que la dépression fragilise tous les pans de la personnalité. Elle est susceptible de toucher les domaines les plus variés de la personnalité, qu'ils soient affectifs, comportementaux ou cognitifs. Avec la dépression s'opère une atteinte globale du fonctionnement de la personne, qui ne se reconnaît plus, ce qui augmente la douleur morale et le sentiment de perte de contrôle.

Différence n°7 : l'autodépréciation

Être déprimé n’entraîne pas de dévalorisation de soi sur le long terme. C’est à l'inverse le cas dans la dépression, qui en plus de créer des sentiments de honte et de culpabilité va fragiliser, voire détruire, amour-propre et confiance chez la personne.

Souvent mal comprise par l'entourage qui peut y voir l'effet d'un manque de volonté ou de motivation, elle est socialement stigmatisante. L'estime de soi étant atteinte, les personnes souffrant de dépression ont tendance à se reprocher leur état, ce qui ne fait qu'alimenter un cercle vicieux de culpabilité et d'autodépréciation.

Différence n°8 : les effets secondaires

En tant que trouble de l’humeur, la dépression s’accompagne dans certains cas de comorbidités psychiatriques. C’est une différence supplémentaire pour comprendre si l’on est sur une déprime ou une dépression.

Des troubles dysfonctionnels de l’alimentation sont possibles comme la boulimie ou la restriction alimentaire, ainsi que des conduites addictives (dépendance à l’alcool, aux jeux d’argent ou encore au sexe).

Différence n°9 : la peur et les ruminations

À la question « déprime ou dépression ? » on peut parler répondra dépression lorsqu’un sentiment de peur oppressant est présent. L’anxiété, sous forme d’angoisse profonde et souvent sourde, va marquer l’état dépressif. Un sentiment de peur et parfois même une sensation de catastrophe imminente accaparent la personne : l’angoisse est envahissante, sa présence est permanente.

Cela peut engendrer des ruminations et des pensées très négatives voire des idées noires dangereuses. Rappelons que ce trouble de l’humeur est aussi porteur de risques importants, puisque 30 à 50 % des tentatives de suicide en France surviennent dans le cadre d'une dépression.

La déprime peut-elle se transformer en dépression ?

Oui, une transition progressive de la déprime vers la dépression peut avoir lieu : elle signifie que les capacités de résilience, c'est-à-dire la possibilité de surmonter une épreuve en retrouvant son équilibre psychique, sont épuisées. Dans ce cas, être déprimé ne suffit plus en tant que mécanisme normal de régulation du fonctionnement psychique, l'état dépressif s'aggrave et l'on « tombe » en dépression. Cela peut s’expliquer par d’autres raisons comme des personnalités plus à risque.

En effet, la dépression est traditionnellement considérée comme une souffrance liée à la perte de l'objet d'amour et à l'abandon. Si la personne souffre de failles au niveau de l'amour de soi, ou du narcissisme (le plus souvent liées à des blessures d'enfance), elle aura tendance à se construire en appui sur différentes béquilles affectives comme ses relations aux autres, l'investissement de sa vie professionnelle ou des comportements addictifs. Or ce mode de fonctionnement est particulièrement investi par les personnalités dites « limites ».

Il peut suffire qu'une de ces béquilles cède (rupture, deuil, transition professionnelle...) pour développer une dépression. Abraham affirmait d'ailleurs que les sujets prédisposés à la mélancolie (caractéristique de la dépression sévère) étaient plus souvent porteurs de traits de personnalité obsessionnels et associés à la dépendance affective.

Cependant, les personnes diagnostiquées avec un trouble de la personnalité (comme les personnalités paranoïaque et antisociale ou bordeline par exemple) sont aussi plus sujettes que les autres à la dépression. Le trouble de la personnalité correspond en effet à un mode d'organisation pathologique de la personnalité permettant de lutter contre différentes formes de souffrance psychique. Les personnes qui en sont porteuses sont donc généralement plus fragiles et/ou instables du point de vue psychique et, de ce fait, plus susceptible de décompenser ou de s'effondrer, à travers la dépression.

Si votre déprime se transforme en dépression, vous vous reconnaîtrez alors dans plusieurs des affirmations suivantes :

  • J’ai perdu 5 kilos dans les quinze derniers jours sans aucun lien avec un autre évènement de vie (régime…) ;
  • Depuis au moins quinze jours, tous les jours et toute la journée :
    • Je ressens un sentiment d’épuisement, je suis sans énergie ;
    • Mon sommeil est perturbé, j’ai de grandes difficultés pour dormir (ou je souffre d’hypersomnie) et ma fatigue est plus prononcée le matin que le soir ;
    • Je souffre d’un ralentissement psychomoteur ou d’une nervosité extrême ;
    • J’éprouve des difficultés de concentration ou de mémorisation ;
    • Je me sens inutile, mon estime est en berne, je me questionne sur le sens de la vie ;
    • J’ai des pensées pour la mort en général, pour la mienne ou celle de quelqu’un d’autre.

Si vous sentez que votre déprime s'installe au-delà de quelques jours, il faut réagir vite et consulter un professionnel de santé et/ou un psychologue.

Est

Il se caractérise par une profonde tristesse, un désespoir, un manque de désir de vivre, un repli sur soi, une perte d'intérêts et de motivation pour les activités de tous les jours, un changement de comportement et un ralentissement psychique et moteur qui peuvent conduire dans les cas les plus extrêmes au suicide.

Comment savoir quel type de dépression ?

Le test de Beck est un bon indicateur de votre état dépressif. Mode de passation : il s'agit d'une échelle d'autoévaluation. Il vous est proposé de remplir le questionnaire en cochant le numéro qui correspond à la proposition choisie.

Quels sont les symptômes physiques d'une dépression ?

La dépression se retrouve également chez les personnes présentant d'autres troubles physiques, variés et non spécifiques, d'ordre : digestif (diarrhée, douleurs abdominales, constipation, nausées, vomissements) ; cardiaque (palpitations, douleurs thoraciques) ; neurologique (crampes, maux de tête).