Cancer de la vessie stade 2 symptômes

Dans la plupart des cas, il est découvert à un stade précoce, alors qu’il n’a pas encore atteint la couche de muscle. On parle de cancer de la vessie non musculo-invasif ou non musculo-infiltrant.

Certaines tumeurs envahissent la couche de muscle et la paroi de la vessie ; on parle alors de cancer de la vessie musculo-invasif ou musculo-infiltrant.

Le cancer de la vessie peut s’étendre aux tissus et aux organes voisins. Des cellules cancéreuses peuvent passer dans les vaisseaux lymphatiques ou sanguins et se nicher dans d’autres organes, où elles forment des foyers cancéreux secondaires, les métastases.

Les symptômes listés ci-dessous ne signifient pas nécessairement qu'il s'agit d'un cancer de la vessie et peuvent avoir une autre cause.

Il est recommandé de demander un avis médical dès que l'on repère une anomalie. Il ne faut pas attendre et ne négliger aucun signe inhabituel.

Du sang dans les urines

Du sang visible dans les urines est le premier élément qui fait suspecter la présence d'un cancer.

D'autres symptômes

D'autres symptômes peuvent également alerter :

  • fréquentes envies d'uriner ;
  • incapacité d'uriner ;
  • besoins urgents d'uriner ;
  • diminution de la capacité de la vessie ;
  • brûlures urinaires persistantes ;
  • spasmes de la vessie ;
  • douleur dans le bas du dos.

Si un de ces symptômes persiste, il est important de consulter votre médecin traitant, notamment :

D'autres symptômes peuvent survenir en fonction de l'évolution de la maladie, notamment si elle se propage à d'autres parties du corps : douleurs dans les os, perte de poids ou fatigue persistante.

Le cancer de la vessie est une tumeur cancéreuse parmi les plus fréquemment rencontrées au sein de la population, avec un peu plus de 10 000 cas par an en France.

Il existe de multiples façons de la prendre en charge au regard de son grade, de son stade d’évolution, de sa nature, ou encore du profil et des volontés de chaque patient. L’élaboration d’un protocole traitement sur mesure est réalisée par une équipe médicale pluridisciplinaire, et peut inclure une intervention chirurgicale, une radiothérapie, une chimiothérapie et/ou une immunothérapie.

Le cancer de la vessie, qu’est-ce que c’est ?

Le cancer de la vessie est une pathologie maligne qui se développe à partir des cellules tapissant la paroi interne de la vessie. Ces dernières se mettent typiquement à proliférer de manière anarchique, ce qui engendre la formation de tumeurs. Les tumeurs cancéreuses, dites malignes, se caractérisent par leur développement incontrôlable au cours duquel leurs cellules s’infiltrent de plus en plus profondément dans les tissus qui les entourent, jusqu’à former des métastases pouvant envahir n’importe quel organe du corps humain.

Le cancer de la vessie le plus souvent observé est le carcinome urothélial. Il touche essentiellement les hommes de plus de 50 ans et est hautement favorisé par le tabagisme.

Lire aussi notre article sur la radiothérapie des métastases : nouveaux concepts révolutionnaires

Diagnostic du cancer de la vessie

Le diagnostic du cancer de la vessie est souvent tardif, car les symptômes apparaissent volontiers lorsque la maladie se trouve déjà un stade avancé de son évolution. L’hématurie, à savoir la présence de sang dans les urines, est un des premiers signes cliniques observables. Des difficultés à uriner (dysurie), des infections urinaires et des douleurs ou gênes localisées dans la région pelvienne peuvent également orienter le diagnostic en faveur d’une pathologie cancéreuse de l’appareil urinaire.

Une cystoscopie, examen d’imagerie médicale consistant à introduire une petite caméra à l’intérieur de la vessie pour en explorer les parois internes et recherche d’éventuelles anomalies, est l’examen de diagnostic de référence du cancer de la vessie. Un scanner ou une IRM de la région pelvienne peuvent venir compléter le diagnostic pour évaluer l’étendue des lésions et guider un potentiel traitement chirurgical.

Vidéo sur les premiers symptômes du cancer de la vessie

Traitements du cancer de la vessie

Il existe différentes façons de prendre en charge le cancer de la vessie en fonction de son étendue, du type de tumeur diagnostiquée, de son agressivité et du profil du patient. La chirurgie est le traitement de référence dans les cas de cancers de la vessie localisés, c’est-à-dire lorsque les cellules cancéreuses ne semblent pas avoir envahi les tissus profonds de la vessie.

L’opération est habituellement une résection transurétrale de la tumeur, qui consiste à faire passer un cystoscope à travers l’urètre jusqu’à la vessie pour ôter la tumeur sans pratiquer d’ouverture chirurgicale. Cette intervention est peu invasive et peut être répétée en cas de récidive. Une partie de la paroi de la vessie est également prélevée afin de déterminer si l’ablation de la tumeur a été complète et de mesurer les risques de récidives.

Traitements du cancer de la vessie

Lorsque le cancer est plus étendu, l’opération chirurgicale de référence est une ablation complète de la vessie (cystectomie), voire de certains tissus voisins. Le chirurgien pratique alors habituellement un curage ganglionnaire au cours de l’intervention. Le curage ganglionnaire consiste à ôter des ganglions lymphatiques de la zone pelvienne et à les analyser en laboratoire en temps réel, afin d’ajuster le traitement chirurgical en cours d’intervention au besoin (plutôt que de réopérer).

Si les ganglions lymphatiques sont envahis par les cellules cancéreuses, le chirurgien n’ira pas forcément au bout de la cystectomie, celle-ci risquant alors d’être peu efficace, pour des effets secondaires particulièrement lourds. Le degré d’envahissement des ganglions permet également d’établir la suite du protocole thérapeutique, et notamment de déterminer si le patient requiert un traitement adjuvant, comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.

Lorsque le cancer de la vessie s’est propagé aux ganglions, les risques de récidive sont élevés. Les traitements adjuvants, tels que la radiothérapie et la chimiothérapie, peuvent alors adopter deux dimensions : curative ou palliative :

  1. Dans une visée curative, ces traitements cherchent à éliminer les cellules cancéreuses restantes pour maximiser les chances de guérison complète ou durable du patient.
  2. Dans une visée palliative, ils permettent d’accroître le confort du patient, de contrôler l’évolution de la maladie et de prolonger la durée de vie dans de bonnes conditions.

Lire aussi notre article sur la fatigue chez le patient atteint d’un cancer

Radiothérapie du cancer de la vessie

La radiothérapie est un traitement qui consiste à administrer des rayonnements à haute intensité pour détruire les tumeurs cancéreuses en altérant l’ADN de leurs cellules. Elle fait partie de l’arsenal thérapeutique traditionnellement utilisé pour lutter contre la plupart des cancers, y compris celui de la vessie.

La radiothérapie est fréquemment associée à la chimiothérapie, ces deux traitements ayant tendance à renforcer leurs effets mutuels.Dans le cadre de la prise en charge du cancer de la vessie, la radiothérapie est couramment utilisée à des fins curatives ou palliatives, au cas par cas.

Dans une optique curative, elle représente une alternative à la chirurgie. Elle vise à détruire complètement les cellules cancéreuses. Elle est exceptionnellement administrée dans des situations post opératoires, afin de limiter les risques de récidives locales, en détruisant d’éventuelles cellules tumorales résiduelles.

Dans un but palliatif, elle permet de soulager la douleur et de diminuer les symptômes d’un cancer non opérable.

La radiothérapie externe est la technique privilégiée dans la prise en charge du cancer de la vessie. Elle consiste à faire passer des rayonnements à travers la peau pour atteindre les cellules cancéreuses, un procédé non abrasif et non douloureux.

La radiothérapie interne, ou curiethérapie a, quant à elle, été pratiquement abandonnée dans le traitement des tumeurs cancéreuses de la vessie.

Très efficace contre les pathologies cancéreuses, la radiothérapie peut provoquer des effets secondaires à l’origine de fortes inquiétudes chez le patient.

Toutefois, les progrès constants de la médecine oncologique ont permis de diminuer l’incidence et la sévérité de ces effets secondaires. Il existe, en outre, une large palette de soins de supports permettant de les prendre en charge. En cas d’inquiétude, il est essentiel de poser toutes vos questions à votre équipe soignante pour être bien renseigné et prendre votre décision en toute connaissance de cause.

Il existe différents traitements permettant de prendre en charge le cancer de la vessie en fonction d’une multitude de paramètres propres à chaque patient et à chaque pathologie. Grâce aux progrès constants de la recherche, de nouvelles thérapies telles que les immunothérapies voient le jour, s’accompagnant de nouveaux espoirs pour les patients atteints de tumeurs cancéreuses. La radiothérapie, utilisée dans la prise en charge du cancer depuis des décennies, reste aujourd’hui une arme thérapeutique incontournable dans une optique curative ou palliative.

Est

Avec un traitement approprié, le taux de survie cinq ans après le diagnostic de cancer de la vessie est de 80 à 90 % lorsque le cancer a été diagnostiqué au stade non invasif, et d'un peu moins de 50 % si la tumeur avait déjà envahi la couche musculeuse au moment du diagnostic.

Quelles sont les métastases du cancer de la vessie ?

CANCER DE LA VESSIE MÉTASTATIQUE Le cancer de la vessie est qualifié de « métastatique » s'il s'est propagé de la vessie à d'autres parties du corps comme les ganglions lymphatiques, le foie, les poumons et les os.

Comment débute un cancer de la vessie ?

Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.

Quand Faut

La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.