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• #PARIS Après que trois personnes ont été tuées et trois autres blessées dans une attaque à Paris, aux abords d'un centre culturel kurde, les enquêteurs poursuivent samedi leurs investigations pour déterminer les raisons qui ont poussé un homme de 69 ans, déjà poursuivi pour une agression raciste, à ouvrir le feu hier à Paris.

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• #SNCF Les suppressions de TGV augmentent aujourd'hui, au deuxième jour d'une grève des contrôleurs de la SNCF, malgré un accord validé hier entre la direction du groupe et les syndicats. On vous explique ce qui a poussé un collectif de contrôleurs à lancer ce mouvement social.

• #ETATS_UNIS Presque 1,5 million de foyers américains privés d'électricité, des milliers de vols annulés, des autoroutes fermées et des accidents parfois mortels : les Etats-Unis abordent Noël au lendemain d'une journée perturbée par une tempête hivernale d'une rare intensité.

• #COVID #CHINE Un demi-million de personnes sont infectées par le coronavirus tous les jours dans la seule ville chinoise de Qingdao (est du pays), a rapporté hier un responsable municipal de la santé.

EDITO. Coupe du monde 2022 : Emmanuel Macron confronté à la difficulté de gérer les émotions d’une Nation

C’est désormais la règle dans la Ve République : à force de vouloir tout faire lui-même, tout et le reste, les critiques remontent toujours au Président. Emmanuel Macron avait fait le pari d’être le p...

Le président de la République annonce que « tous les médecins qui arrivent à la retraite [pourront] prendre leur retraite [et] continuer leur activité », et ainsi « garder tous les revenus qui sont les leurs sans payer de cotisations retraite nouvelles ».

Ils pourront ainsi « cumuler [une] retraite à taux plein, quand [ils y ont] droit, et en plus de [leur] salaire [ils ne paieront] plus les droits à la retraite », résume Emmanuel Macron. « C’est un vrai changement de vie. »

Le 26/10 à 21:18 L’essentiel

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Le président parle de sa « colère » contre la motion de censure de la Nupes votée par le Rassemblement national et appelle à une alliance avec Les Républicains

Emmanuel Macron revient sur la motion de censure qui, à 50 voix près, était adoptée sur le projet de loi de finances. « J’ai vu aussi ce qui s’est passé ces derniers jours. Ça s’est joué à 50 voix près. Mais qu’est-ce qui s’est joué à 50 voix près ? J’ai entendu les déclarations triomphalistes de M. Mélenchon, “à 50 voix près, on y était”. Mais qui est ce “on” ? L’alliance de socialistes, écologistes, communistes, LFI, avec ceux du Rassemblement national. Vous pensez que nos compatriotes qui ont voté pour un député socialiste ou écologiste lui ont demandé de porter une majorité avec des députés du Rassemblement national et lui ont demandé de déposer une motion de censure qui a, à dessein, été changée par cette coalition baroque de la Nupes ? »

« Ce qui me met en colère c’est le cynisme et c’est le désordre. C’est ça, ce qui s’est passé, c’est qu’ils ont prouvé une chose : ils n’ont pas de majorité, mais ils ont surtout prouvé quoi ? Qu’ils étaient prêts, socialistes, écologistes, communistes et LFI, à se mettre main dans la main avec le Rassemblement national alors qu’il y a la guerre en Europe. Ils ont montré une chose : ils ne sont pas du côté du mérite, de l’ordre, du travail, de la solution de l’avancée. Ils sont du côté du désordre et du cynisme. Et je vous le dis, ça ne mènera à rien parce que ces gens-là ne sauront pas demain gouverner ensemble. »

« Le gouvernement a raison, avec la majorité relative, à porter le 49.3 », assure Emmanuel Macron. Quant à une éventuelle dissolution, le président répond : « Pourquoi voudriez-vous que je me lie les mains et que je vous dise ce que je ferais ? La dissolution est l’un de ces outils. Je connais notre Constitution. »

Emmanuel Macron a dit souhaiter « une alliance » avec les députés LR et ceux du groupe centriste Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) pour l’adoption de textes à l’Assemblée, estimant que ceux-ci avaient « envoyé un message clair » en ne votant pas les motions de censure déposées sur les budgets.

« J’ai vu en même temps ces derniers jours au Parlement qu’il y a des députés d’un groupe intermédiaire du centre, qu’on appelle Liot, qu’il y a les parlementaires Les Républicains qui n’ont pas voté cette motion de censure. (…) Moi, je pense qu’avec ces parlementaires-là, qui aujourd’hui ne sont pas dans la majorité, le gouvernement et la majorité à l’Assemblée ont intérêt à travailler pour passer la réforme sur le travail, la réforme sur les retraites, la réforme sur l’immigration que nous allons faire, la réforme que nous allons faire sur les énergies renouvelables. Et, oui, je souhaite qu’il y ait une alliance. »

Le 26/10 à 21:06 L’essentiel

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« On n’a pas d’autre choix que de travailler davantage », prévient Emmanuel Macron

On passe désormais au sujet de la réforme du système de retraites.

« Si on veut avancer, on n’a pas d’autre choix que de travailler davantage. Ça veut dire faire que nos jeunes accèdent plus facilement au travail. Quand je compare la France et l’Allemagne, le taux de participation de nos jeunes au marché du travail est plus faible. On a commencé à gagner cette bataille avec la réforme de l’apprentissage », affirme le chef de l’Etat.

« C’est la réforme de l’apprentissage, on doit aller au bout, c’est la réforme du lycée professionnel. C’est la réforme de l’assurance-chômage, puis la réforme des retraites. »

Et le chef de l’Etat d’ajouter qu’« à partir de l’été 2023 on devra décaler l’âge légal de départ de quatre mois par an. On passera, à horizon 2031, à 65 ans. »

Le 26/10 à 20:46 L’essentiel

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Le président annonce une aide ciblée pour les « gros rouleurs »

« Il y aura cette mécanique pour les gros rouleurs qu’on a évoquée, qui va permettre d’accompagner celles et ceux qui en ont besoin en particulier pour travailler. (…) [Ce] système qui permet d’avoir des remboursements sur les kilomètres que vous faites avec votre véhicule. On va continuer, donc, d’accompagner ensuite et surtout de cibler, comme vous l’avez dit, les aides. »

Le 26/10 à 22:27 L’essentiel

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Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron

  • Hausse des prix de l’énergie et des carburants. Le chef de l’Etat a assuré que le gouvernement continuerait d’aider les ménages pour lutter contre l’inflation. « Là où il aurait dû y avoir 100 % de hausse [des prix de l’électricité et du gaz], ce sera 15 %. L’Etat va prendre sa part et continuera à le faire en 2023. » Emmanuel Macron a détaillé les mécanismes mis en place par le gouvernement, notamment une aide ciblée pour les « gros rouleurs » et les petites entreprises.
  • Salaires. Le président a refusé l’idée de « réindexer les salaires sur l’inflation » et privilégie l’utilisation de primes à une augmentation des salaires. « Si on met tous les salaires sur une indexation automatique, on entretient la hausse des prix et on a une boucle prix-salaires, et on ne l’arrête plus », a-t-il expliqué. Le débat sur les hausses des salaires est « légitime », mais « les augmentations, ce n’est pas l’Etat qui [les] décide », a-t-il lancé.
  • Réforme des retraites. Pour le chef de l’Etat, « on n’a pas d’autre choix que de travailler davantage ». Il a confirmé sa promesse de campagne : repousser de quatre mois par an, à partir de l’été 2023, l’âge légal de départ à la retraite, et arriver à 65 ans d’ici à 2031. « Si nous ne faisons pas aujourd’hui de réforme, il y a deux autres façons de financer. Soit vous augmentez vos cotisations retraite pour les travailleurs ; c’est du pouvoir d’achat en moins. Une autre manière de faire, c’est de baisser les pensions ; c’est insupportable pour nos retraités », a-t-il assuré.
  • Assemblée nationale. Emmanuel Macron est revenu sur le rejet de la motion de censure de la Nupes à l’Assemblée nationale, dénonçant « l’alliance [des députés] socialistes, écologistes, communistes, LFI, avec ceux du Rassemblement national ». « Ce qui me met en colère, c’est le cynisme et le désordre » du Rassemblement national (RN) et de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), a-t-il fustigé. « Ils ont montré une chose : ils ne sont pas du côté du mérite, de l’ordre, du travail, de la solution de l’avancée. Ils sont du côté du désordre et du cynisme. » Quant à une éventuelle dissolution de l’Assemblée, le président a tenté d’inverser le rapport de force au Parlement. « Pourquoi voudriez-vous que je me lie les mains et que je vous dise ce que je ferais ? La dissolution est l’un de ces outils. Je connais notre Constitution. »
  • Transition écologique. Le chef de l’Etat veut « réconcilier le climat, l’industrie [automobile] et la souveraineté énergétique », notamment en « réservant les aides aux producteurs européens ». A la fin du quinquennat, « on produira deux millions de batteries électriques en France ».
  • Difficultés du secteur de la santé. Le président a annoncé que les médecins retraités pourraient continuer à travailler, et ainsi « garder tous les revenus qui sont les leurs sans payer de cotisations retraite nouvelles ». « Nous n’avons pas assez de médecins », regrette le chef de l’Etat, qui veut une réforme de l’organisation des hôpitaux.
  • Immigration. Emmanuel Macron a défendu l’idée d’une nouvelle loi – annoncée pour début 2023 au Parlement – pour « réformer en profondeur nos règles ». Interrogé sur le faible taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), il a reconnu la difficulté d’éloigner les étrangers à qui la France refuse de délivrer un titre de séjour ou de donner l’asile, mais défendu la politique de son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui consiste à cibler les éloignements forcés des étrangers qui « troublent l’ordre public ». Le chef de l’Etat a par ailleurs précisé qu’il « ne ferai[t] jamais un lien existentiel entre l’immigration et l’insécurité ».
  • Insécurité. Le président a admis que la société était « plus violente » mais a passé en revue ce qui avait été mis en place depuis le début de son premier quinquennat. Pour aller vers un « pays plus fort, juste et apaisé », il a promis une politique axée sur « deux grands combats » : « L’un, la drogue et la lutte contre les stupéfiants, une des causes de ces violences qui s’installent aussi dans les villes moyennes », et « les violences faites aux femmes ».

Le 26/10 à 21:54 L'analyse du « Monde »

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Sur l’immigration, Emmanuel Macron a défendu l’idée d’une nouvelle loi – annoncée pour début 2023 au Parlement – pour « réformer en profondeur nos règles ». Interrogé sur le faible taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), il a reconnu la difficulté d’éloigner les étrangers à qui la France refuse de délivrer un titre de séjour ou de donner l’asile, mais défendu la politique de son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui consiste à cibler les éloignements forcés des étrangers qui « troublent l’ordre public ». Il a déclaré vouloir atteindre 100 % d’exécution des OQTF « pour ceux qui sont les plus dangereux ».

« En deux ans, on a réussi à renvoyer 3 000 personnes qui troublaient l’ordre public », a ajouté le président. Dans ses propos, il a souhaité distinguer ces étrangers de ceux qui relèvent de l’asile ou, encore, ceux de l’immigration économique.

Julia Pascual

Le 26/10 à 21:49

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Deux chantiers sociétaux prioritaires : la lutte contre les stupéfiants et contre les violences faites aux femmes

« On a deux grands combats (…). L’un, la drogue et la lutte contre les stupéfiants. C’est une des causes de ces violences qui s’installent aussi dans les villes moyennes. Je le rappelle, on a augmenté comme jamais les moyens de la police, de la gendarmerie et de la justice. On a augmenté de plus de 40 % les moyens de la justice pour aller plus vite. Donc, on se bat et on va continuer de se battre avec acharnement contre la drogue, les trafiquants, parce que c’est ce qui est derrière les violences. »

« Et la deuxième chose, c’est les violences faites aux femmes. Parce que ces violences intrafamiliales, on les mesure mieux, on les prend en compte. On a formé, on a des moyens, on va continuer à en mettre côté police et côté justice, car ce combat n’est pas terminé. »

« Oui, on est une société plus violente, admet-il. Est-ce qu’on a rien fait pendant cinq ans ? Faux. On a mis beaucoup plus de moyens. On a aussi simplifié les règles. On a changé beaucoup de choses, mis en place des amendes là où les procédures duraient des années. Simplifié aussi la lutte contre la délinquance des mineurs : là où la moitié des mineurs étaient jugés après leur majorité, on a simplifié. » « On doit pacifier notre société », avance le chef de l’Etat.

Le 26/10 à 21:39

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Emmanuel Macron veut « réformer en profondeur » les lois sur l’immigration

« Nous devons réformer en profondeur nos lois pour pouvoir mieux accueillir ceux que l’on veut accueillir et pouvoir plus vite raccompagner [les autres] dans leur pays. »

« On va durcir les choses avec les pays d’origine pour aller vers [un taux de reconduite à la frontière] de 100 % pour ceux qui sont les plus dangereux. » Ainsi, il faut « lier » cette discussion avec une partie du montant de « l’aide au développement » versée aux pays d’origine, avance Emmanuel Macron.

Toutefois, « je ne ferai jamais un lien existentiel entre l’immigration et l’insécurité », avance le chef de l’Etat. « Mais, quand on regarde la délinquance, par exemple à Paris, oui l’immigration illégale est très présente dans les faits de délinquance. »

Le 26/10 à 21:38

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Le chef de l’Etat dénonce un manque de médecins et veut une réforme de l’organisation des hôpitaux

« Nous n’avons pas assez de médecins, regrette le chef de l’Etat. On n’en a pas assez à l’hôpital, on n’en a pas assez en ville. »

« Je veux aussi qu’on réforme l’organisation de nos hôpitaux. Que les soignants retrouvent le pouvoir à l’échelle du service. Malgré tous les efforts faits, on a plein de soignants qui ont arrêté : découragement, lassitude, ils sont partis faire autre chose. »

Le 26/10 à 21:36 L’essentiel

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Les médecins retraités pourront continuer à travailler

Le président de la République annonce que « tous les médecins qui arrivent à la retraite [pourront] prendre leur retraite [et] continuer leur activité », et ainsi « garder tous les revenus qui sont les leurs sans payer de cotisations retraite nouvelles ».

Ils pourront ainsi « cumuler [une] retraite à taux plein, quand [ils y ont] droit, et en plus de [leur] salaire [ils ne paieront] plus les droits à la retraite », résume Emmanuel Macron. « C’est un vrai changement de vie. »

Le 26/10 à 21:29

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« On a des tas de solutions » pour utiliser moins d’énergies fossiles

« Moi, je ne suis pas pour qu’on aille à rebours sur nos engagements climatiques. En Europe aujourd’hui, en effet, on rouvre des centrales à charbon. Par contre, je suis pour qu’on utilise la science. Donc oui, si on sait trouver des mécanismes de capture du CO2, de préservation, et qu’on peut utiliser mieux du gaz, que ce soit du gaz de mine ou autres, allons-y ! On a des tas de solutions qui sont très lentes et qui, grâce à la science, nous permettent de chauffer sans dépenser de l’énergie fossile. Donc oui, je crois à la science et à la recherche. »

Lire aussi : Sur l’énergie, les ambitions contrariées d’Emmanuel Macron l’européen

Le 26/10 à 21:26

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« Il faut réduire les émissions » des véhicules polluants pour protéger la « santé » des Français

A quelques minutes de la fin de l’émission, le chef de l’Etat aborde le volet de la transition écologique en évoquant les voitures électriques.

« On doit réconcilier le climat, l’industrie [automobile] et la souveraineté énergétique. On doit réserver les aides aux producteurs européens », explique le chef de l’Etat, qui avance qu’« à la fin de ce quinquennat on produira deux millions de batteries électriques en France ».

« En Europe, on doit réserver les aides aux véhicules faits en Europe, comme [le font] les Américains », souligne le président de la République, jugeant les Européens trop « naïfs ».

« Il faut réduire les émissions » des véhicules polluants pour protéger la « santé » des Français. Pour cela, « il faut apporter des solutions pour se déplacer dans les villes », comme des « prêts de véhicules » moins polluants ou des « vélos », souligne le chef de l’Etat.

« On ne doit jamais laisser des Françaises et des Français sans solution » pour se déplacer, affirme Emmanuel Macron. Les zones à faibles émissions en centre-ville vont bientôt exclure des véhicules trop polluants.

Le 26/10 à 21:23

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« Nous avons augmenté notre taux d’emploi des seniors »

« Travailler quand on a plus de 55 ans en France, c’est très difficile. Il y a une personne sur deux en France de plus de 55 ans qui est sans emploi et qui pourrait travailler plus. Ce qu’on a vu partout dans les pays de l’OCDE, au-delà de l’Europe, c’est que plus votre âge de départ légal est tôt, plus les entreprises font des plans pour vous sortir tôt. C’est d’un cynisme complet. C’est d’ailleurs pour ça que certaines fédérations patronales ne sont pas pour qu’on fasse une réforme des retraites, parce qu’elles préfèrent dire aux gens de 55 ans : “On n’a plus besoin de vous parce que vous êtes trop chers.” Donc, première chose, c’est en fait un système qui ne circule plus, on va décaler. Et on l’a vu (…), nous avons augmenté notre taux d’emploi des seniors durant ces dernières années. On l’a amélioré chaque fois qu’on a fait une réforme des retraites, on a amélioré l’emploi des seniors. »

Lire aussi : Réforme des retraites et taux d’emploi des seniors : état des lieux en quatre infographies

Le 26/10 à 21:23 L'analyse du « Monde »

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Le chef de l’Etat tente d’inverser le rapport de force au Parlement en parlant d’une dissolution. Le président avait laissé entendre jusqu’ici que si une motion de censure était votée et renversait le gouvernement alors il n’hésiterait pas à dissoudre l’Assemblée. Une situation qui mettrait Les Républicains face à leurs responsabilités. Ces derniers n’ayant pas intérêt à repartir en campagne. Après la motion votée par la Nupes et, surprise, par le Rassemblement national, le chef de l’Etat change de posture. « Pourquoi voulez-vous ce soir que je me lie les mains ? », explique-t-il. Emmanuel Macron rappelle qu’il détient le pouvoir de dissoudre, mais qu’il reste maître du jeu et du calendrier.

Claire Gatinois

Le 26/10 à 21:18 L’essentiel

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Le président parle de sa « colère » contre la motion de censure de la Nupes votée par le Rassemblement national et appelle à une alliance avec Les Républicains

Emmanuel Macron revient sur la motion de censure qui, à 50 voix près, était adoptée sur le projet de loi de finances. « J’ai vu aussi ce qui s’est passé ces derniers jours. Ça s’est joué à 50 voix près. Mais qu’est-ce qui s’est joué à 50 voix près ? J’ai entendu les déclarations triomphalistes de M. Mélenchon, “à 50 voix près, on y était”. Mais qui est ce “on” ? L’alliance de socialistes, écologistes, communistes, LFI, avec ceux du Rassemblement national. Vous pensez que nos compatriotes qui ont voté pour un député socialiste ou écologiste lui ont demandé de porter une majorité avec des députés du Rassemblement national et lui ont demandé de déposer une motion de censure qui a, à dessein, été changée par cette coalition baroque de la Nupes ? »

« Ce qui me met en colère c’est le cynisme et c’est le désordre. C’est ça, ce qui s’est passé, c’est qu’ils ont prouvé une chose : ils n’ont pas de majorité, mais ils ont surtout prouvé quoi ? Qu’ils étaient prêts, socialistes, écologistes, communistes et LFI, à se mettre main dans la main avec le Rassemblement national alors qu’il y a la guerre en Europe. Ils ont montré une chose : ils ne sont pas du côté du mérite, de l’ordre, du travail, de la solution de l’avancée. Ils sont du côté du désordre et du cynisme. Et je vous le dis, ça ne mènera à rien parce que ces gens-là ne sauront pas demain gouverner ensemble. »

« Le gouvernement a raison, avec la majorité relative, à porter le 49.3 », assure Emmanuel Macron. Quant à une éventuelle dissolution, le président répond : « Pourquoi voudriez-vous que je me lie les mains et que je vous dise ce que je ferais ? La dissolution est l’un de ces outils. Je connais notre Constitution. »

Emmanuel Macron a dit souhaiter « une alliance » avec les députés LR et ceux du groupe centriste Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) pour l’adoption de textes à l’Assemblée, estimant que ceux-ci avaient « envoyé un message clair » en ne votant pas les motions de censure déposées sur les budgets.

« J’ai vu en même temps ces derniers jours au Parlement qu’il y a des députés d’un groupe intermédiaire du centre, qu’on appelle Liot, qu’il y a les parlementaires Les Républicains qui n’ont pas voté cette motion de censure. (…) Moi, je pense qu’avec ces parlementaires-là, qui aujourd’hui ne sont pas dans la majorité, le gouvernement et la majorité à l’Assemblée ont intérêt à travailler pour passer la réforme sur le travail, la réforme sur les retraites, la réforme sur l’immigration que nous allons faire, la réforme que nous allons faire sur les énergies renouvelables. Et, oui, je souhaite qu’il y ait une alliance. »

Le 26/10 à 21:13 L'analyse du « Monde »

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« Il y a une chose où on est très en dessous de tous [nos] voisins, ce sont les heures travaillées tout au long d’une vie. » Emmanuel Macron fait du travail le cœur de sa politique de création de richesse pour le pays. La réforme des retraites comme celle de l’assurance-chômage sont présentées comme des moyens d’« augmenter la quantité de travail » en France. Cette voie doit permettre de dégager de nouvelles ressources pour financer les politiques publiques et rembourser la dette.

Elsa Conesa

Le 26/10 à 21:12

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Plus de déclarations sur la réforme des retraites

« A partir de l’été 2023, on devra décaler l’âge légal de départ de quatre mois par an. Ce qui veut dire que là où nous sommes aujourd’hui, à 62 ans, on passera à horizon 2025 à 63 ans, à horizon 2028 à 64 ans, et à horizon 2031 à 65 ans. »

« Si nous ne faisons pas aujourd’hui de réforme des retraites, il y a deux autres façons de financer [notre système de retraites]. Soit vous augmentez vos cotisations retraite pour les travailleurs, ce qui veut dire qu’en 2027, en moyenne par travailleur, il faudra payer 400 euros de plus par an de cotisations retraite. C’est du pouvoir d’achat en moins. Une autre manière de faire, si on ne faisait pas la réforme, c’est de baisser les pensions. C’est insupportable pour nos retraités. »

« Donc, il n’y a qu’un moyen de faire si on est lucide : comme nous vivons plus longtemps, c’est de travailler plus longtemps. Parce que notre système, je le rappelle, c’est nous, actifs, qui payons les retraites de nos retraités. Je suis ouvert. Le tout, c’est que notre modèle retombe sur ses pieds et que nous, actifs, on finance bien la retraite de nos retraités, Donc oui, il y a une concertation, mais pas pour ne rien faire. »

Le 26/10 à 21:06 L'analyse du « Monde »

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Emmanuel Macron a rapidement évoqué la réforme de l’assurance-chômage, qui vient d’être adoptée, mardi, au Sénat, après l’avoir été à l’Assemblée le 11 octobre. Le projet de loi fera l’objet d’une commission mixte paritaire le 9 novembre. Cette réforme doit permettre au gouvernement de mettre en place le principe de modulation des règles d’indemnisation en fonction de la conjoncture économique. Lorsque le marché de l’emploi se portera bien, les règles seront durcies, et, à l’inverse, elles seront plus protectrices quand la situation économique se détériorera. Les modalités d’application font actuellement l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux qui doit finir à la fin de novembre.

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France 2, France 3 et France 5 ont un public dont l'âge moyen dépasse de plus de 7 ans celui de la moyenne de la télévision. Parallèlement, les chaînes privées historiques s'inscrivent dans la moyenne (TF1) ou en dessous (M6).