Calcul de perte d’exploitation en ligneVous avez subi une perte d’exploitation (incendie, inondation, bris de machine, crise sanitaire de la Covid-19, etc) ? Show
Vous souhaitez réclamer des indemnités auprès de votre assureur mais vous ne savez pas comment calculer votre perte. ComptaCom a créé pour vous un outil simple de calcul de perte d’exploitation. Il vous suffit de compléter le formulaire afin de recevoir un fichier excel permettant ce calcul. Un sinistre subi par une entreprise (incendie, inondation, catastrophe naturelle…) peut perturber son activité et entraîner des conséquences financières, parfois très lourdes. Des contrats d’assurance destinés aux professionnels et aux entreprises proposent des réponses adaptées. L’assurance des pertes d’exploitationAprès un sinistre, l’entreprise touchée doit faire face à une baisse d’activité qui peut êtrelongue, voire à un arrêt total de sa production entraînant des conséquences financières importantes. L’assurance pertes d’exploitation permet à l’entreprise de compenser les effets de la diminution du chiffre d’affaires et de faire face à ses charges fixes ainsi qu’à une baisse de son résultat en couvrant les frais généraux permanents (amortissements, impôts et taxes, loyers, rémunération du personnel, intérêts d’emprunt…). Cette assurance aidera aussi l’entreprise à supporter certains frais supplémentaires consécutifs au sinistre. L’indemnité versée au titre de la garantie des pertes d’exploitation permet de replacer l’entreprise dans la situation financière qui aurait été la sienne si le sinistre n’avait pas eu lieu. L’assureur et les experts spécialisés recherchent aussi des solutions pour que l’activité reprenne dans les meilleurs délais. Les événements couverts par l’assurance pertes d’exploitationL’entreprise peut notamment s’assurer pour les pertes d’exploitation dues notamment aux événements suivants :
Les conditions de l’indemnisation Les garanties proposées aux entreprises par l’assuranceL’assurance de baseLorsqu’un événement garanti se produit pendant la période de couverture l’assurance couvre :
Les assurances complémentairesPour l’entreprise, ces garanties ont pour objet de couvrir des dépenses qui, bien que résultant directement du sinistre, ne sont pas indemnisables au titre de l’assurance de base, à savoir :
Les extensions de garantieUn sinistre qui affecte un fournisseur, un sous-traitant ou une entreprise située à proximité peut avoir des répercussions sur l’activité de l’assuré. L’assureur peut proposer des extensions de garantie pour couvrir les conséquences de dommages matériels qui, même s’ils n’affectent pas l’entreprise assurée, engendrent néanmoins une réduction voire une interruption de son activité. L’entreprise peut garantir, sous certaines conditions :
La période d’indemnisationC’est la période durant laquelle, l’entreprise estime que son activité ne sera pas revenue à la normale après un sinistre. Il appartient à l’entreprise de fixer la période maximale de garantie au moment de la souscription du contrat. Il est important de retenir la période qui permettra à l’entreprise de redémarrer mais également de retrouver son plein équilibre financier et commercial tel qu’il aurait été en l’absence du sinistre. Pour évaluer la durée de l’interruption d’activité, de nombreux éléments doivent être pris en compte :
Les sommes à assurer pour l’entrepriseLa marge brute et son ajustementPour fixer le montant de la garantie, la marge brute du dernier exercice connu constitue une base de calcul qui doit être adaptée en tenant compte de la croissance prévisible de l’entreprise et du contexte économique. Il doit ici être tenu compte du décalage comptable entre le dernier exercice clos et la fin de la période potentielle d’indemnisation en cas de sinistre. Marge brute : exemple de calculCompte d’exploitation simplifié d’une entreprise en année N
Avec une croissance prévisible de 15 % par an, voici les chiffres du compte d’exploitation.
La marge brute provisionnelle s’élèverait donc à :
Si elle s’assure pendant l’année N+1, l’entreprise doit donc fixer la garantie à 846 400 euros au minimum. Il est nécessaire d’augmenter ou de diminuer le capital assuré en fonction des facteurs internes (amélioration de la productivité, campagne publicitaire, lancement d’un nouveau produit, etc.) et externes (environnement économique). Pour pallier les insuffisances éventuelles de cet ajustement, soit du fait d’une évaluation erronée de la marge brute, soit du fait d’événements imprévisibles au moment de la souscription du contrat d’assurance par l’entreprise, il existe des formules de « rattrapage ». L’ajustabilité La plupart des contrats d’assurance d’entreprises comportent une clause d’ajustabilité qui prévoit une majoration automatique de 20 % de la marge brute déclarée moyennant une régularisation de la cotisation à la fin de l’exercice. Cette régularisation donne lieu à un rappel de cotisation ou à une ristourne. Les limitationsA l’issue d’une analyse de risque menée en concertation avec l’assureur, il est possible de prévoir contractuellement une limitation de l’indemnisation d’assurance. Les moyennes ou grandes entreprises peuvent être concernées si elles possèdent plusieurs établissements à activités indépendantes, au moins en partie ; en cas de sinistre, l’entreprise n’est pas totalement touchée et la baisse du chiffre d’affaires est alors partielle. Dans ce cas, l’indemnité versée est inférieure au montant des sommes assurées : elle correspond à la perte d’exploitation maximale (PEM) dont le montant est fixé contractuellement. Les franchisesLa franchise a pour objectif de sensibiliser l’assuré à une bonne gestion de ses risques. Une franchise laisse une partie des dommages à la charge de l’assuré. Dans les contrats d’assurance d’entreprises, il existe plusieurs formules de franchise exprimées en durée, en valeur, ou en pourcentage de la marge brute ou de l’indemnité. Le coût de l’assurance pour l’entrepriseLe montant de la cotisation de l’assurance pertes d’exploitation peut dépendre :
Exemple de sinistre et de mise en jeu de l’assurance de l’entrepriseUne fabrique de jouets est assurée en pertes d’exploitation pour une période d’un an. Le 1er septembre de l’année N, un incendie détruit une grande partie des locaux et du matériel. Il faut neuf mois pour remettre l’usine en marche et retrouver le niveau d’activité prévu en l’absence de sinistre (le 1er juin de l’année N+1). Pour maintenir l’activité de l’entreprise, il a fallu louer des locaux temporaires et du matériel de remplacement, recourir à des heures supplémentaires. Le coût de ces frais supplémentaires s’est élevé à 138 000 euros. 12 000 euros de frais fixes ont été économisés exceptionnellement. Le taux de marge brute est évalué à 40 % du chiffre d’affaires, dont 30% pour les frais fixes et 10 % pour le bénéfice.
L’indemnité pertes d’exploitation de 335 000 euros permet de compenser la perte de 160 000 euros et de reconstituer le bénéfice escompté de 175 000 euros. Comment se calcul La perte d'exploitation ?On calcule la perte d'exploitation : Perte d'exploitation = Taux de marge brute x perte de CA prévisionnel.
Comment calculer un perte ?Re : Calcul Perte et Pourcentage
Par exemple, si tu achète 200kg de viande qui te font 150kg après cuisson, tu as une perte de 50kg --> 50/200=0.25, soit 25% de perte.
Comment fonctionne la perte d'exploitation ?Définition de l'assurance perte d'exploitation
Lorsqu'un sinistre couvert par la garantie perte d'exploitation de votre contrat d'assurance etentraîne une interruption de l'activité, votre assureur vous verse une indemnité destinée à compenser la baisse de chiffre d'affaires.
Qu'estL'assurance pertes d'exploitation permet à l'entreprise de compenser les effets de la diminution du chiffre d'affaires et de faire face à ses charges fixes ainsi qu'à une baisse de son résultat en couvrant les frais généraux permanents (amortissements, impôts et taxes, loyers, rémunération du personnel, intérêts d' ...
|