Les reliques de la mort film

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David Yates, réalisateur élu de la franchise depuis maintenant trois films, prend donc bien son temps pour déployer le livre pages par pages. Heureusement pour lui, cette dernière aventure qui se passe cette fois-ci complètement en dehors de Poudlard se révèle beaucoup plus palpitante que le précédent opus, complètement embourbé dans ses sous intrigues sentimentales niaiseuses. Une aventure qui accumule pendant plus de deux heures les morts à mesure que Harry se rapproche de plus en plus de son destin et qui se révèle donc étonnamment sordide pour un produit de noël destiné aux enfants. 

Plus qu'un tome

Dès que le film touche vraiment le cœur du sujet avec ses trois héros obligés de fuir à travers tout le pays, il enchaîne les morceaux de bravoure et les trouvailles visuelles qui ne vous donnent plus du tout envie de quitter votre siège. Que ce soit lors d’une séquence d’infiltration au Ministère de la Magie aux forts relents « Montypythesque » (on pense à Brazil), avec un David Yates toujours autant inspiré par cette organisme totalitaire qu’il nous avait fait découvrir il y a trois ans.

À coup sûr, le morceau de bravoure du film qui restera dans les annales de la saga est cette séquence envoutante qui revient sur la genèse des fameuses reliques de la Mort. Une scène onirique qui empreinte aux ombres chinoises mélées de 3D rend ant tout à fait justice à la fonction de conte qu’est Harry Potter.

Elle met les mains dans le cambouis

ET MAINTENANT, ON VA OÙ ?

En prenant le temps d’amener sa conclusion, on touche aussi enfin à ce qui faisait cruellement défaut à l'ensemble depuis le début : une mythologie foisonnante qui trouve ses ramifications à travers ses nombreux personnages. Plus rien ici n’est laissé au hasard. On sent bien que chaque nouveau personnage a son importance dans le dénouement à venir et attention à bien surveiller chaque détail comme cet échange régulier de baguettes entre les mains de Harry tellement il semblera se révéler capital.

Les seconds rôles sont ainsi les premiers à bénéficier de cet approfondissement. Regroupés désormais autour du petit sorcier à lunettes à la trajectoire déjà toute tracée depuis maintenant trois films, ces personnages trouvent enfin le temps de s’exprimer et de révéler leur potentiel. Et impossible de ne pas être finalement ému devant tous les sacrifices qu’ils sont prêts à faire pour Harry.

Un des épisodes les plus sombres et désespérés de la saga

Le jeu des acteurs en ressort complètement grandi. Si Emma Watson n’a plus rien à prouver tant elle illumine les films depuis sa première apparition dans le Poudlard Express, Rupert Grint incarne enfin un vrai Ron Weasley. Débarrassé de ses grimaces mécaniques, l’acteur se révèle réellement drôle et touchant. Et sa romance avec Hermione, trop survolée dans les bouquins d’origine, devient vraiment attachante grâce à quelques moments délicatement disséminés pendant leur voyage. La scène intense où il décide de détruire lui-même un des Horcruxes, tout en affrontant ses propres démons intérieurs, le consacre définitivement comme un héros.

Seul défaut de cette « fin à rallonge », sa césure un peu mal placée, cliffangher raté qui ne tient pas en haleine, et qui prouve bien que la scission aura été mal pensée dès le début. Elle aura au moins le mérite de laisser de la marge à une deuxième partie qui promet définitivement d’être épique.

Alors que la saga touche à sa fin, Harry Potter, aidé de Ron et Hermione, quittent Poudlard et affrontent les forces du mal dans le monde réel, avec pour mission de détruire les horcruxes de Voldemort. Voici 6 choses à savoir sur la première partie d’Harry Potter et les reliques de la mort, diffusée ce soir sur TMC.

David Yates aux commandes

Une fois encore, c’est le Britannique David Yates qui assure la réalisation des deux derniers épisodes d’Harry Potter. Lui qui, à l’époque du tournage de L’Ordre du Phénix, était encore étranger au grand public, surtout connu pour avoir réalisé des téléfilms pour la télévision anglaise, deviendra finalement le réalisateur le plus présent dans la saga, et poursuivra l’aventure avec Les Animaux fantastiques.

Un livre pour deux films

Pour la première fois depuis le début de la saga au cinéma, l’équipe du film choisit de diviser en deux parties distinctes l’adaptation d’Harry Potter et les Reliques de la Mort. Une décision notamment due à la richesse du dernier tome, long de plus de 800 pages. David Yates explique cette prise de décision dans une interview accordée à Vanity Fair : « [Le scénariste] Steve Kloves travaillait sur l’adaptation pendant le tournage du Prince de sang-mêlé, il nous a réunis et a dit ‘Les gars, j’ai beaucoup de mal à faire tenir cette histoire en deux heures et demie. En matière de narration, je pense que ça pourrait tenir en deux parties.’ Et voilà. »

Une scène ajoutée

Pourtant, l’équipe s’est tout de même permis d’ajouter une scène qui n’existait pas dans le livre. Il s’agit de celle où Harry est poursuivi par les mangemorts dans la forêt interdite. « Dans la structure du scénario, il manquait un certain sens du danger. » explique David Yates. « Il y avait tous ces enchevêtrements romantiques, et j’avais besoin de rappeler au public que la menace venait du monde extérieur. » Une décision appuyée par J.K. Rowling.

95 prises

Au début du film, Harry Potter est escorté hors de Privet Drive par une garde rapprochée composée de plusieurs personnages, dont Ron et Hermione, qui prennent tous l’apparence d’Harry pour brouiller les pistes auprès d’éventuels ennemis qu’ils croiseraient sur leur chemin. Daniel Radcliffe a dû se glisser dans la peau de chaque personnage, adaptant ses mimiques et ses attitudes. Un travail qui nécessita une douzaine de prise par personnage, pour 95 prises en tout. « La scène la plus compliquée au monde ! » selon l’acteur.

De Poudlard à Londres

Pour la première fois, la majeure partie de l’intrigue du film se joue en dehors de Poudlard, dans le monde des « moldus ». « On a toujours dit, y compris dans les cinquième et sixièmes épisodes ‘Oh les films grandissent, ils deviennent plus sombres. » affirme David Yates. « On le ressent vraiment lorsqu’on quitte l’école et qu’on arrive dans le monde réel. C’est une dynamique totalement différente. » Et qui nécessite des jeux de tournages particuliers. Notamment pour la scène dans laquelle Harry, Ron et Hermione transplantent jusqu’au centre de Londres, et arrivent sur Picadilly Circus. Habituellement l’un des lieux les plus fréquentés de la ville, il a dû être entièrement fermé pour l’occasion. Ou lors de la course-poursuite dans la ville, où la séquence du tunnel à elle seule a nécessité plusieurs lieux de tournage. Une partie a été tournée dans un tunnel de Londres, et l’autre à Liverpool.

Une chambre en caoutchouc

Pour la scène où les trois amis sont piégés dans la chambre forte de la famille Lestrange, où les objets se multiplient chaque fois qu’on les touche, pas moins de 38 000 éléments en caoutchouc auraient été créés par le département accessoires. Dont 7000 coupes dorées de Poufsouffle, l’un des horcruxes de Voldemort.

Quand va sortir le film Harry Potter 9 ?

Sortie le Dimanche 1 janvier 2023 L'été commence à se faire long pour Harry Potter.

Quelles sont les 7 Reliques de la Mort ?

Journal intime de Tom Jedusor..
Bague des Gaunt..
Médaillon de Salazar Serpentard..
Coupe de Helga Poufsouffle..
Diadème de Rowena Serdaigle..
Nagini..
Dernier horcruxe..

Pourquoi Voldemort n'a pas de nez ?

C'est un détail qui change d'avec le roman car, dans les écrits de J. K. Rowling, Voldemort est déjà décrit comme ayant “deux fentes en guise de narines”. Il s'agit d'un choix créatif de la part de l'équipe de production afin d'éviter que l'apparence de Voldemort ne soit trop effrayante pour un jeune public.

Pourquoi Harry ne peut pas transplaner ?

La raison est simple : c'est un moyen de transport dangereux (cf. PSM quand Susan Bones perd sa jambe gauche). Harry le décrit même comme désagréable (« l'impression d'être écrasé dans un tunnel de caoutchouc très étroit » – PSM).