ACCUEIL - COLEOPTERES - LEPIDOPTERES - AUTRES -VIDEOS - HISTORIETTES - NEWS - LIENS - WANTED ! - MAILS d'OR - Côté sexe, si j'ose dire, le dimorphisme est pratiquement nul. Les femelles sont généralement plus grandes, ce qui est quasi de règle chez les papillons. L'abdomen est aussi plus "avantageux" et plus obtus, mais ce n'est pas toujours patent, sauf à pouvoir comparer, comme ci-dessous. Cela vaut également pour les antennes, très ( trop ! ) discrètement différentes, ou encore pour le "frein" alaire qui demande un minimum d'expérience, et comme vous le verrez .... de bons yeux ! Comme les illustrations ci-dessous le montrent, les mâles sont dotés de curieux bouquets pilifères disposés latéralement, à la base de l'abdomen. Aussi surprenant que cela puisse paraître ils sont totalement "escamotables", tout en pouvant disparaître ou réapparaître à volonté, et ce en l'espace d'une fraction de seconde. En dépit d'une morphologie pour le moins originale, il s'agit très certainement d'androconies, autrement dit de poils odorifères émettant des phéromones sexuelles, afin d'attirer les bonnes grâces ... des demoiselles atropos ! Là où certains papillons effectuent leur ponte d'une traite, ou encore en l'espace de quelques jours, l'atropos prend son temps, et c'est encore peu dire. Il s'ensuit une durée de vie pouvant atteindre plusieurs semaines pour les femelles (limite le mois ! ), d'où l'obligation de les nourrir en élevage. L'eau miellée est appréciée par la bête, mais les indispensables manipulations le sont nettement moins, tel le déroulage manuel de la très robuste trompe. L'expérience de l'éleveur, sa dextérité, et le "ventre affamé" de la bestiole permettent d'arriver au résultat ci-dessous, et aussi étonnant que cela puisse paraître la bête finit souvent par s'habituer ... jusqu'à un certain point ! Dérangé dans ses oeuvres par une malencontreuse manipulation, un couple d'atropos s'est désuni. Estimant la durée de l'accouplement suffisante, je m'attendais à voir la bête pondre dans les jours suivants ... mais que nenni ! En désespoir de cause j'ai tenté une "remise au mâle", et contre toute attente il y a eu un second accouplement, ce qui semble très inhabituel chez les papillons. On peut même dire que le couple s'est "rattrapé", en jouant si je puis dire les "prolongations". Accouplés à coup sûr une grande partie de la nuit, ils l'étaient encore à 8h du matin , et le sont restés jusqu'à 16 h 30, alors que l'union de cette espèce est donnée comme courte par certains auteurs, au point de pouvoir passer inaperçue. Considérant cet accouplement "bis" comme purement accidentel, j'ai eu la surprise de l'observer sur un second couple, et cette fois il n'était plus question de "rattrapage" car l'accouplement initial s'était parfaitement déroulé. Tenant à vérifier la normalité de la chose, j'ai testé un 3e couple ... comme suit ! Dans un premier temps, faute de mieux, j'ai mis à contribution un mâle aux ailes atrophiées, ce qui ne l'a pas empêché de rejoindre la femelle "pedibus", et de faire ... ce qu'il devait faire ! Le lendemain j'ai pu ajouter un mâle né entre temps, cette fois parfaitement constitué ... mais c'est l'avorton qui a été trouvé accouplé ! L'immaturité du second mâle ayant pu jouer j'ai poursuivi la "confrontation", et aussi étonnant que cela puisse paraître, le même scénario s'est répété ... 5 jours de suite ! Désespérant de voir la femelle se mettre à pondre (entre copuler et pondre ... il faut choisir ! ), j'ai finalement retiré les mâles, d'autant que notre "avorton" avait largement prouvé la multiplicité des accouplements chez Acherontia atropos. Pour finir il faut souligner la paradoxale et peu banale vitalité génésique de cet "avorton", le fait de ne pouvoir voler lui permettant semble-t-il de mobiliser toutes ses forces au seul profit du sexe opposé ... mais c'est là une simple hypothèse ! Manifestement inapte au vol ...Pourquoi le sphinx est dangereux ?Lorsqu'il est dérangé ou stressé par un danger, le sphinx tête de mort émet un cri puissant en expirant violemment l'air à travers une fissure étroite située dans son appareil buccal, à l'entrée du pharynx.
EstCelle du Sphinx du troène est particulièrement développée, et acérée, mais en dépit de ses allures d'aiguillon elle est parfaitement inoffensive et bien incapable de provoquer la plus minime blessure, d'autant que la chenille est aussi réactive ....qu'une saucisse de Strasbourg !
Quel est le papillon le plus dangereux du monde ?Le papillon cendre, un insecte dangereux
Un seul contact avec la peau, et vous vous retrouvez recouverts d'éruptions cutanées, avec de grosses démangeaisons. Les œdèmes sont même possibles. Les papillons cendres vivent en Amérique du Sud, et notamment en Guyane française, dans les mangroves.
EstPour Gisèle, 2 sphinx : le sphinx gazé (Hemaris fuciformis) à allure de bourdon et le sphinx du tilleul (Mimas tiliae)... ça pique pas, ça mord pas.. à noter toutefois qu'en Amazonie, certains sphinx sont hématophages !
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