PÉTROLE BRUT
Le Brent sert de valeur de référence du prix des approvisionnements pour la zone Europe et une partie de l'Afrique et de la Méditerranée.
Il existe aussi d'autres bruts de référence selon la localisation des marchés, par exemple le WTI pour la zone Amérique et l'Oman-Dubaï pour la zone Asie.
En septembre 2020, le prix en euros du baril de pétrole brut de la mer du Nord (Brent) se replie (- 8,3 % après + 0,3 %). Il s'établit à 34,69 € en moyenne par baril. En dollars, la baisse est similaire, quoiqu'un peu plus marquée (- 8,6 % après + 3,5 %). (Sources : Reuters et Insee).
Évolution mensuelle des cotations du Brent par baril en dollars et en euros
Sources : Reuters et Insee.
PRODUITS PÉTROLIERS
Prix pétrolier - France
France
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Prix des produits pétroliers en France €/l
Source : DGEC.
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Source : Commission européenne.
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Source : Commission européenne.
Prix des produits pétroliers au Royaume-Uni €/l
Source : Commission européenne.
Prix des produits pétroliers en Suisse €/l
Prix des produits pétroliers en Italie €/l
Source : Commission européenne.
Prix des produits pétroliers en Autriche €/l
Source : Commission européenne.
Prix des produits pétroliers en Allemagne €/l
Source : Commission européenne.
Prix des produits pétroliers en Belgique €/l
Source : Commission européenne.
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Source : Commission européenne.
Prix des produits pétroliers au Luxembourg €/l
Source : Commission européenne.
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18h50 , le 7 septembre 2022
Le prix du baril de pétrole brut en Europe a baissé, passant sous la barre des 90 dollars. Ce taux n’avait plus été atteint depuis le début de la guerre en Ukraine en février dernier.
Le prix du baril de Brent est passé sous la barre des 90 dollars (photo d'illustration). (SYSPEO/SIPA)
Dans l’après-midi de ce mercredi, le baril de Brent, la référence pour le pétrole de la mer du Nord, pour livraison en novembre perdait 3,64 %, atteignant 89,45 dollars. Son prix est donc passé sous la barre des 90 dollars. Une première en plus de six mois, avant que la Russie ne lance son offensive en Ukraine le 24 février dernier, rappelle l’AFP. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre, son prix a également chuté de 3,98 % pour glisser sous les 85 euros le baril, à 83,42 dollars.
Lire aussi - La baisse des carburants s’installe-t-elle pour durer ?
« La question est de savoir pendant combien de temps l'Opep+ va attendre et jusqu'à quel point les prix vont baisser avant que l'alliance ne convoque l'une de ces réunions d'urgence dont elle a parlé », a analysé un spécialiste chez Oanda, Craig Erlam, en parlant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+). L’alliance devrait se réunir à nouveau avant le 5 octobre afin de « répondre si nécessaire aux développements du marché ».
Les craintes d’une récession
Au début de la semaine, l’Opep+ avait soutenu la réduction de 100 000 barils par jour pour une production pour octobre. L’idée de l’Opep+ est de « mettre fin à la récente baisse des prix et de remédier à leur volatilité », a expliqué à l’AFP Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy. Mais à ce jour, l’organisation a « échoué sur ces deux plans », a renchéri le spécialiste. Les acteurs du marché estiment en effet que cette réduction est « un signe clair de la détérioration des perspectives de la demande ». Stephen Brennock a prévenu : « Le spectre d'une récession qui pèserait sur la demande dans le monde occidental est en passe de devenir une réalité, car l'inflation galopante et la hausse des taux d'intérêt freinent la consommation. »
Plus tôt ce mercredi, les cours du pétrole brut étaient repartis à la hausse après les déclarations de Vladimir Poutine . Le président russe a menacé de ne plus livrer de pétrole et de gaz russes aux pays qui tentent de plafonner ses prix de vente d’hydrocarbures. Avant de se défendre d’utiliser l’énergie comme une « arme » contre l’Europe, qui redoute des pénuries cet hiver.
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