Restaurant le clos des sens menus

Pour votre plaisir gourmand, Jean-Sébastien & Anthony vous reçoivent dans leur restaurant "Confins des Sens".

Un menu a choix unique est demandé pour toute table supérieure à 6 personnes

Pour bien commencer votre repas, quelques suggestions apéritives

Américano "recette Mamie Odette Faber"

11,00 €

Kir au vin blanc crème de votre choix

9,00 €

Cocktail de Fruits non alcoolisé

8,00 €

Cocktail "Confins des Sens"

12,00 €

Coupe de champagne Lombard extra brut 1er cru

16,00 €

Coupe de champagne Jean Noël Haton Brut Rosé

16,00 €

Bière Brasserie 744 Bio

7,50 €

Jus de raisin pétillant

6,00 €

Pour commencer

Soupe de foie gras

20,00 €

Soupe de Foie Gras au Muscat, compotée d’oignons rouges et ses Cromesquis.

Le Foie gras

20,00 €

Lobe de foie gras de canard mi-cuit marbré au jambon fumé. Coing aux épices et coulis de potimarron.

La Truite (Rhône-Alpes)

20,00 €

Filet travaillé comme un gravelax légèrement fumé, «Taillé au couteau» Onctueux de chou-fleur et betterave de couleur.

Les champignons

20,00 €

Velouté froid de champignons à l’huile de noisette. Champignons brun marinés au vieux balsamique et glace aux cèpes.

la sélection du courant

Sélection du poisson suivant les "Courants"

32,00 €

Nous vous annoncerons la préparation et le choix du poisson...

L’Omble Chevalier

32,00 €

Filet confit basse température à l’huile d’olive, velouté de topinambour et châtaigne.

Les Noix de St Jacques

32,00 €

Noix snackées et coulis de butternut aux agrumes, émulsion au thé. Orge perlé au citron vert.

La sélection du boucher

La Chasse

32,00 €

Suivant les arrivages… Garniture de chasse.

Le Ris de Veau

32,00 €

Noix de ris de veau cuite au sautoir meunière, fricassée de choux blanc au vieux rhum et sauce parfumée au café.

La Poularde de la famille Raymond

32,00 €

Suprême en rouelle aux champignons, poêlée de ratte du Touquet et jus de rôti à la livèche.

Le choix de nos fromages

Planche garnie de Fromage frais et affinés du Tour des Alpes

10,00 €

Faisselle de Fromage blanc accompagnée de Crème et coulis de Fruits rouges.

6,00 €

Petits Bonbons de Reblochon fermier chauds et croustillants, pignons de Pins et jeunes pousses. Espumas de reblochon.

7,00 €

Du côté des Gourmandises

Pour les amateurs de givré

12,00 €

Glaces et sorbets artisanaux en déclinaison de saveurs ...

Chocolat caraïbe 72%

12,00 €

Notre moelleux au Chocolat chaud et cœur coulant. Sorbet mangue et sa crème anglaise aux baies de passion.

Le Tout Chocolat, Cocoa Valley de Haute Savoie…

12,00 €

Cercle croquant au cacao, espuma chocolat 60% et noisettes grillées, Rafraîchit d’un sorbet au citron vert et herbes fraiches.

La Vanille et Ananas

12,00 €

Ananas rôti et son tube aérien à la vanille d’Ouganda, sorbet ananas / vanille. Coulis et tuile marron.

La Poire et quetsche

12,00 €

Sablé friable aux noix et siphon de quetsche, poire safranée et sorbet poire william.

Confins des Sens
" 341 le Villavit " - 74450 Le Grand Bornand
Tél : 04 50 69 94 25

13 rue Jean Mermoz, 74940 Annecy le Vieux

17 / 20

L'avis de Gault&Millau

Epanoui ! On le sent dès le premier contact, Laurent Petit est aujourd'hui un chef serein, dans un karma savoyard qu'il a attendu si longtemps. Il s'installe au passe, veille sur chaque assiette, se donne même la liberté d'en servir lui-même certaines, offrant aux convives un lien privilégié que tous apprécient. Cette plénitude s'accompagne également d'une sobriété bienvenue pour valoriser ce territoire passionnant. Car non seulement il montre aujourd'hui une grande expertise dans la maturité optimale de la nature savoyarde, mais il définit, et de plus en plus précisément un "style Laurent Petit", ludique et charmant, à l'image du champignon en volutes vaporeuses, s'exprimant par une déclinaison bien pensée, mais aussi capable de saisir au vol l'éphémère d'une saison, les perchots avec la tagète ou les magnifiques haricots au croquant accentué par les noisettes fraîches de la fin d'été. L'écrevisse, annoncée comme "signature", est un plat très réussi et doublement audacieux, en tartare pimenté, adouci d'un "lait d'écrevisse" qui nous a semblé plus discutable. L'omble chevalier joue avec les escargots du vigneron Florent Héritier et le cèpe, devenu un classique, nous a paru meilleur que jamais, dans une séquence où la viande n'a pas droit de cité et qui s'achève par des desserts de cuisiniers, frais et parfumés. La salle est fort bien animée par Thomas, directeur polyvalent par sa formation cuisine et sommellerie, qui emmène les convives avec une grande aisance dans cet univers de nature gourmande. La cave n'est à coup sûr pas celle d'un palace, ne cultive pas les verticales opulentes, mais se place fort bien dans ses choix précis, engagés et surtout d'une sagesse tarifaire que certains croient voir les prix de demi-bouteilles. Sélection également pointue en vins orange, petite liste de vins étrangers, bons conseils de l'équipe de sommellerie.

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Annecy, Auvergne-Rhône-Alpes

Posée sur la colline d’Annecy-le-Vieux et à deux pas des somptueux lacs du Bourget, d’Annecy et Léman, cette maison historique et confidentielle est une oasis de rêve, faite pour savourer une authenticité et une nature préservée. La preuve avec les 11 chambres et suites mêlant rusticité et épure contemporaine, cheminées à bois ou graphique, boiseries anciennes, canapés de cuir et salles de bain avec baignoire balnéo et douche XXL. En contrebas, le salon-cheminée jouxte la grande terrasse et ses marronniers centenaires avec, à deux pas, le bassin de nage et le jardin d’aromates qui enrichit la cuisine 100% locavore du maître de maison, Laurent Petit. Après sa découverte, on poursuivra l’immersion en pleine nature en rejoignant les hamacs à disposition dans le parc ou bien la gloriette en osier vivant avant de se perdre dans le magnifique potager cultivé en permaculture sous la houlette experte de Lionel, le jardinier.

D'autres bonnes adresses

15 / 20

Annecy le Vieux, Auvergne-Rhône-Alpes

Sur les hauteurs d’Annecy, Daniel Baratier vous attend pour une belle balade «sur les bois». La cuisine est gourmande, et la table des matières met à l’honneur de magnifiques viandes préparées avec soin pour une clientèle souvent jeune et connaisseuse. Un carré de cochon fermier avec ses artichauts en barigoule et de généreuses pièces à partager sont autant d’invitations à la dégustation, comme les desserts bien imaginés (macaron sapin sapinette…). Les sauces sont grandioses, onctueuses et généreuses. Un très bon moment à vivre dans ce restaurant qui continue à faire son petit bout de chemin en valorisant de beaux produits. Cave bien fouillée, avec une propension au bio et au nature.

15 / 20

Annecy, Auvergne-Rhône-Alpes

Légèrement à l'écart de la ville, ce bel hôtel spa 4 étoiles, ancien chalet des années 1930 rénové dans un style contemporain, abrite la table d'Éric Prowalski, moderne et tournée vers le produit. Installée dans une rotonde en face du lac, lumineuse et bourgeoise, avec la moquette, les belles assises et une bonne harmonie des couleurs, la clientèle pourra apprécier une cuisine française maîtrisée, comme le cèpe en trompe-l'œil, une truite du lac étuvée, agaric en feuille à feuille et jus boisé, un régressif riz au lait agrumes d'un menu sans choix, mais bien mené, à 79 €. Belle cave. Service professionnel.

19 / 20

Veyrier du Lac, Auvergne-Rhône-Alpes

Et vous, que faisiez vous pendant le confinement ? Certains ont repeint la façade, d'autres changé la déco, d'autres encore ont retravaillé certains plats. Yoann Conte a planché sur l'expérience globale, pour offrir à ses clients un moment inoubliable. Avec un service magnifique, dans la qualité de la jeune équipe comme dans la mise en scène, autour de la vaisselle, des carafes, des plateaux, de l'encheu de fromages, du superbe chariot de portos, madères et autres vins mutés, de la voiture aux infusions... Toute une scénographie pour faire briller une cuisine également repensée, d'un élan fulgurant vers la pureté : le tourteau et la féra des deux premiers services annoncent la catharsis, la bondelle (féra suisse) tagliatelle de pomme de terre est une synthèse, avec du croquant et du goût et la note de "simplexité" (simplicité et complexité) d'une sauce artichaut limpide et évidente avec son verre de mondeuse blanche de Chevillard. Mais ce n'est pas tout ! Conte se fait conteur, passant à chaque table raconter une histoire, une anecdote en liaison avec le plat, en le replaçant dans le contexte local, en affirmant une identité, en glorifiant ses deux terroirs, le natal breton et le savoyard d'adoption, en accompagnant les convives sur les chemins des herbes et des fleurs ou sur les rivages océaniques. L'huître poireau échalote caviar se pare magnifiquement d'une goutte de gentiane, les escargots de Philippe Héritier se parfument des herbes qui les nourrissent et de l'absinthe de Pontarlier, le saint-pierre algues d'un jus au Guip, whisky breton né du côté de Brest. Et le ris de veau de papi Capi est aussi émouvant que l'histoire du papi qui avait dû renoncer à la gentiane qu'il aimait tant tout en imbibant son bol de bois pour en avoir toujours le parfum. Il y a beaucoup de Marc Veyrat, certes, dans cette approche puissamment identitaire dont toute la théâtralisation suscite l'émerveillement. Mais Yoann Conte n'est plus seulement le "fils spirituel", il est aujourd'hui celui qui perpétue, et de quelle scintillante manière, la magie de la Maison Bleue. Excellente pâtisserie de Max Martin qui joue le même jeu avec brio (une vanille de Saint-Philippe renversante, une évocation d'un feu de cap au Cameroun près des cacaoyers...) et, redisons-le, un boulot formidable de Bastien Debono pour suivre le rythme effréné du chef dans sa recherche essentielle, veillant sur une grande cave, de plus en plus complète, avec tout ce qu'on aime et un vaste choix au verre pour ceux qui ne suivraient pas le pairing sur mesure.

18.5 / 20

Talloires Montmin, Auvergne-Rhône-Alpes

Jean Sulpice, c’est la montagne qui gagne, qui avance, qui rayonne. Au pied des Aravis, le grimpeur n'a pas fini de porter le Maillot Jaune. Le Cuisinier de l'Année 2018, qui semble toujours avoir une compétition de plus à remporter, est aujourd'hui un cuisinier épanoui à l'esprit perpétuellement conquérant. Ce qui donne de l’énergie à toute l'équipe de cette maison de rêve posée au bord du lac et à l'histoire légendaire, et booste aussi la brigade pour offrir le meilleur de la Savoie, vu par un talent scintillant. Rien n'est laissé au hasard dans l'ode à la nature et à la haute gastronomie : le brochet confit polypode et verveine, le cresson et ses gnocchis de polenta, le mariage subtil de la féra fumée et du lapin, brocoletti sauge et câpres, tous ces plats qui font respirer à pleins poumons le souffle montagnard, laissant planer, quelque part au-dessus de ses enfants devenus tous célèbres, l'ombre de Marc Veyrat dont Jean fut un des disciples les plus zélés. Aujourd'hui, Sulpice est devenu grand, tout seul, à la tête d'une formidable entreprise, et si la matelote à la tanaisie peut évoquer bien des réminiscences, cette perfection dans les saveurs et leurs mariages n'est due qu'au seul brio d'un chef qui vole seul vers les sommets, détaché du peloton, le regard vers les cimes. Desserts travaillés avec la même énergie, cave remarquable, sans faille dans aucun secteur, donnant la parole à toutes les chapelles, y compris les cathédrales bordelaises et bourguignonnes.

16 / 20

Talloires Montmin, Auvergne-Rhône-Alpes

Au sommet du col de la Forclaz, dans les alpages de Montmin, l’enfant du pays Florian Favario a repris avec son épouse Sandrine le bâtiment communal sur le front de neige pour y établir son restaurant, dans ce paysage de montagne. Si les extérieurs n’ont pas de charme particulier, les travaux intérieurs ont bien réchauffé l’atmosphère. L’accueil est familial et très professionnel : Sandrine reconnaît un à un ses clients et vous glissera à l’oreille les énoncés des plats avec douceur et volupté. Quant au chef, il a su écrire ici une cuisine précise et colorée. Dans chacune de ses assiettes, on retrouve, par touches, l’expression de ses visites, de ses rencontres avec les meilleurs producteurs du lac d’Annecy. Et lorsque vient le service, le chef s’installe seul aux avant-postes, entièrement captivé par son œuvre. Ses gestes sont sûrs, les découpes franches, il lui manque juste un peu de sourire et de bonhomie pour détendre vraiment l’atmosphère. Les entrées s’enchaînent «tableau par tableau», la betterave au raifort ou la sculpturale tarte à la tomate sont des enchantements. Quant aux plats, l’omble chevalier flambé au génépi ou le cochon des Bauges travaillé en plusieurs services sont de véritables merveilles gustatives. Une mélodie du bonheur qui perd en vigueur lors des desserts : la framboise verveine ou le moelleux au chocolat ont des saveurs trop attendues. La carte des vins propose de belles trouvailles de Savoie et d’ailleurs.

16 / 20

Jongieux, Auvergne-Rhône-Alpes

Calme et volupté… Pour le luxe, il est bien là, assez discret, sans ostentation. Michaël Arnoult a sa clientèle, savoyarde, suisse parfois, régulière et fidèle, la salle est belle. Tout est bien cadré, les mises en bouche, les entrées de fraîcheur, la féra au sel cumin citron où la carotte est un peu trop présente, l’excellent tartare d’écrevisses, avant des plats très chics, comme l’omble chevalier du Léman haricots verts et reine des prés, à la cuisson exacte, ou le pigeon, magnifique, une chair et une saveur d’exception. Un agréable dessert local, lait bio vanille et épeautre soufflé, une vaste carte des vins répondant à la plupart des envies, régionales comprises. Menus à 148 et 220 €, à tarifs justes pour le secteur et le niveau. Service professionnel, sans omission.

15.5 / 20

Le Bourget du Lac, Auvergne-Rhône-Alpes

Face au lac du Bourget, sur la route du tunnel du Chat, trône depuis 1967 le Restaurant Lamartine. Jean, Pierre et maintenant Valentin veillent sur cette maison de famille qui aurait pu s’endormir sur les lauriers des habitudes. Pourtant, depuis quelques mois, un vent de fraîcheur souffle sur la carte, qui a gagné en légèreté et en travail de précision. Ici, les sauces sont courtes, les goûts francs et directs. Alors que les haricots du jardin s’amourachent de petites framboises accompagnées d’une vinaigrette au géranium, les poissons d’ici et d’ailleurs attendent sagement d’être cuisinés, et seront cuits à la perfection. Chez les Marin, le taillage des légumes n’est pas une corvée, mais plutôt une philosophie. En mirepoix, en julienne, en passant par la brunoise, ces techniques confèrent aux plats des textures et mâches intéressantes, que Valentin exécute avec attention. Les desserts sont un cran en dessous et mériteraient plus d’inventivité. Une montée en gamme réelle, et des prix également revus à la hausse, sans que la clientèle habituelle ne semble affectée, le regard plongeant sur ces immensités lacustres. Service professionnel et affable, cave classique, héritage d’une grande maison bourgeoise.

15.5 / 20

Megève, Auvergne-Rhône-Alpes

C’est un palace qui ne se prend pas pour un palace : au-dessus de la route des Praz, le coin est tranquille, et la table, qui se nomme La Table, affiche dans ce déficit d’imagination une forme de modestie. On y accède par le même chemin que le Bistrot, dont elle est le prolongement. Le chef, Anthony Bisquerra, aime rappeler ses origines du Sud-Ouest (le gâteau basque châtaigne butternut en mise en bouche, par exemple) et sa prédilection végétale pour tresser des séquences à l’aveugle dont nombre de plats sont en fait issus de la carte de saison. La veine rustique chic et durable offre de grandes vertus, dans le bouillon aux épluchures de légumes torréfiées, la revisite du farcement ou l’omble chevalier citron bergamote chou farci émulsion safran de Savoie. Mais l’essentiel, c’est la précision, la finesse de cette cuisine précieuse et bien coiffée, qui fournit peu de prise à la critique : des saint-jacques topinambour avec un jus de coquillages au verjus, le cochon fermier et son jus à la bière, orge et mousseline de salsifis, pour chacun un petit satellite complémentaire bien imaginé, le carpaccio vinaigrette sapin pour le premier, le boudin noir pour le second, avant des desserts aussi parfaitement contrôlés signés par le pâtissier Pierre Ouvrard. Cave digne d’un palace des neiges, assez maligne et éclectique, peu d’options sous les 100 €, mais un choix plutôt équilibré entre références consacrées et grands flacons. Service pointu, souriant et plein de sollicitude pour chaque table. Un nouveau chef, qui n'est pas encore connu, prendra le relais au début de la prochaine saison.

19 / 20

Megève, Auvergne-Rhône-Alpes

Quelle énergie, quelle gnaque ! Ce qui est impressionnant chez Emmanuel Renaut, MOF 5 toques qui a tout eu, les récompenses et les honneurs, c'est qu'il est à tous les services comme un commis de Top Chef qui viserait la qualif en huitième de finale ou un jeune chef cherchant un titre de Jeune Talent. Comme au premier jour, il mouille la chemise pour que tout soit parfait. Dans la salle au confort feutré, dans cet environnement magnifique, au-dessus de la station, dans la montagne superbe, on devine à peine l'effervescence des cuisines pour sortir du cinq-toques en permanence, sans stress, mais avec une concentration maximale. C'est ça la marque Renaut, celle de l'excellence qu'on remet sur le métier tous les jours, et qu'il communique à toute l'équipe pour offrir le chou, les haricots et le bouillon parfait à base de pluches de céleri, les champignons, comme une croûte, légère, originale et gourmande, cèpes et girolles, l'indispensable biscuit de brochet au jus d'oignon grillé et mélisse, rappelant la maîtrise sur les poissons de lac. Chez Renaut, la féra rit, citron et mousseline de céleri ou la magnifique " féra pain ", avec un jus à la berce, un plat que ne renierait pas Marc Veyrat, qui fut longtemps son mentor. Tout cela claque comme jamais, jusqu'aux plaisirs du chef, ces merveilleux gibiers que ce fusil d'élite prépare comme personne, chevreuil et lièvre, et d'autres trésors plus régionaux. Au moment du dessert, Aurélie Collomb-Clerc, enfant de la région, compose sur les fruits de saison avec le même brio, notamment un superbe blanc manger à la reine des prés accompagnant le tartare de fraise à l'oxalis. La cave se renforce chaque année sur la région, avec près d'une cinquantaine de propriétaires représentés, aux côtés des plus grands crus de France.

16 / 20

Le Bourget du Lac, Auvergne-Rhône-Alpes

Il n’a pas une gueule d’atmosphère, mais c’est un chef qui cuisine. Alain Perrillat-Mercerot, issu de la filière Marc Veyrat, est un cuisinier discret, mais aux énormes qualités : précision, inventivité, mais surtout autonomie, liberté, fulgurances… Tout ce qu’on aime, dans une maison perchée qui s’apprivoise, avec une belle vue sur le lac et le mont Revard. Coup de cœur pour cette tomate en trois services parfaitement acidulée. Il est impossible de résister aux poissons de lac, que le chef sait cuisiner à la perfection, sans trop de gras ni d’artifices. Le lapin Miéral et girolles des Bauges est quant à lui succulent. On en oubliera l’accompagnement de pois chiche avec l’omble, un brin plat. Desserts inégaux, mais une très bonne pêche du Tremblay sirop et crémeux de tagète, un excellent menu 6 services gentiment tarifé 102 €. Service aimable, un peu récitant, mais précis, supervisé par une patronne très à l’aise.

16.5 / 20

Megève, Auvergne-Rhône-Alpes

Il y a La Dame de Pic de Paris et la grande maison de Valence, déjà à 4 toques. On ne peut jurer que toutes les saisons seront identiques à Megève, mais, une chose est certaine, nos expériences de l’hiver, puis de l’été, montrent bien une progression. Technique parfaite, sens du goût, bon dosage pour permettre à chaque ingrédient de s’exprimer, Alexandre Alves Pereira, qui suit avec constance, mais aussi caractère, les préceptes d’Anne-Sophie Pic, est bien de la race des champions, et la carte ainsi forgée est très séduisante, dans ce cadre sublime d’une grandeur savoyarde pure nature qui n’oublie pas ses racines. Le panais aux noix de Grenoble est superbement rôti, avec la mayonnaise chaude au curry, les saint-jacques d’un beau gabarit, meunière, d’une extrême fraîcheur, et le travail sur le brocoli épinards algues est exceptionnel, autant que le bœuf avec sa purée châtaigne yuzu et son infusion soja, le céleri délicatement valorisé par le rhum et la vanille. Les desserts auraient pu paraître un ton en dessous (le millefeuille bien connu), mais les gavottes chocolatées, mousse légère au café d’Éthiopie, crème glacée à la fleur de cannelier ont ramené à nouveau le plaire dans les hautes sphères. Le service est celui d’une grande maison, le sommelier passionné décline ses accords, avec ou sans alcool, avec des thés, des sakés, du cidre, dans une imagination sans frontières, piochant dans une cave de 12000 bouteilles dans lequel le local se taille la part d’un chamois affamé.

15.5 / 20

Douvaine, Auvergne-Rhône-Alpes

Vous mourrez d’envie de réviser vos bases classiques façon grande cuisine ? La table de Jérôme Mamet est pour vous, et surtout pour tous ceux, vrais connaisseurs, qui savent apprécier la noblesse d’un poisson de petite pêche et la finesse d’une sauce travaillée avec élégance, un beau foie gras fumé en gelée de porto et madère, les saint-jacques topinambour et truffes, des noisettes de chevreuil jus armagnac… On se plaît à goûter le cadre historique et magnifique, le service parfaitement orchestré par Agnès Mamet, l’épouse du chef, jusqu’à la cave, plus fouineuse qu’il n’y paraît.

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