Tous les timbres marianne depuis 1849

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Le 1er janvier 1849, le premier timbre-poste fran�ais, le 20 centimes noir appara�t avec une l�gende r�publicaine, en affranchissant la lettre simple et inaugure la grande r�forme postale : un tarif simplifi� et bon march�, proportionnel au poids de l�envoi, sans rapport avec la distance pour la France et un paiement � l�avance par l�exp�diteur.
Le profil de C�r�s, d�esse des moissons et de l�agriculture, dessin� par le graveur g�n�ral des monnaies est adopt�. Les timbres sont non dentel�s et imprim�s � la Monnaie de Paris. 

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Planche d�impression:  comporte un clich� en position t�te-b�che case 115 et servit � l�impression des 20 centimes bleu, �mission du Si�ge de Paris en octobre 1870 puisqu�il pr�sente des encoches de dentelure.

Le programme du concours qui para�t au Journal officiel du 9 ao�t 1875 entend bien effacer du nouveau timbre toute connotation politique.
On choisit le dessin de Jules-Auguste Sage, peintre d�histoire : Mercure avec ses attributs classiques donne la main � une d�esse au rameau d�olivier. Intitul� � Le commerce et la paix s�unissant et r�gnant sur le monde �, les timbres sont imprim�s � la Banque de France jusqu�en 1880, puis par l�administration postale.
Ce timbre affranchira les correspondances pendant vingt-cinq ans.

 En 1894, le concours de dessins pour un nouveau timbre est un �chec. Aussi, on d�cide en 1900, de remplacer le sujet unique, � paix et commerce � par trois dessins diff�rents selon les valeurs faciales des timbres. Pour les valeurs moyennes les plus usuelles, l�affranchissement des lettres et cartes postales, le type droits de l�homme est adopt�.
C�est le dessin de Louis Eug�ne Mouchon qui avait �t� pr�sent� au concours de 1894 qui est revu et corrig�. � La R�publique assise tenant la main de la justice et la table des droits de l�homme �  repr�sente une femme assise tenant une table des droits de l�homme. Les timbres sont imprim�s � l�atelier du timbre qui d�pend de l�administration des postes. Tr�s vite, il sera remplac� par la Semeuse de Louis-Oscar Roty. 

Pour les timbres � petites valeurs faciales, de 1 � 5 centimes, on choisit le dessin de Joseph Blanc, peintre d�histoire et prix de Rome. La R�publique est repr�sent�e sous la forme d�une jeune femme ail�e, portant la balance de la justice ou de l��galit� et le miroir de la v�rit�. A ses pieds, deux angelots s�embrassant symbolisent la fraternit�. Les philat�listes l�appellent le type Blanc. 

 Pour les timbres � fortes valeurs faciales, de 40 centimes � 5 francs, l�administration postale confie la r�alisation du dessin � Luc-Olivier Merson, peintre reconnu et membre de l�Institut.
Il �voque la R�publique gardienne des lois. La France, assise, m�ditative, coiff�e d�un bonnet phrygien, v�tue d�une longue robe, porte un �l�gant drap� sur son �paule. Le glaive qu�elle tient dans sa main gauche est temp�r� par une branche d�olivier, symbole de paix.
Le timbre est de taille grand format et bicolore.

 Le ministre des finances choisit la Semeuse de Louis-Oscar Roty. Cette all�gorie figure d�j� sur les pi�ces de monnaie depuis 1897. Cette semeuse qui incarne une R�publique rurale sera un symbole philat�lique pendant plus de 30 ans.
Le dessin �tait pr�vu, � l�origine, pour une m�daille de r�compense agricole. Roty confectionne un pl�tre qui sert de mod�le au graveur. Mais passer d�un bas-relief en trois dimensions � une surface n�est pas chose ais�e. Afin de garder cet aspect de m�daille, Mouchon grave la Semeuse sur un fond azur� (ou lign�), puis ult�rieurement sur un fond mat (ou cam�).
Ce timbre sera m�me imprim� sur un papier de grande consommation pour tenir compte de la p�nurie de papier.

Andr� Tardieu, pr�sident du Conseil, demande � l�administration postale de r�aliser une nouvelle s�rie de timbres d�usage courant consacr�s � la paix.
Pour cette �mission, on choisit le dessinateur Paul-Albert Laurens, d�j� reconnu pour avoir �t� l�auteur en 1930 d�un timbre de poste a�rienne (l�avion survolant Marseille). L�all�gorie de la R�publique coiff�e du bonnet phrygien tient � gauche un rameau d�olivier et � droite maintient son �p�e au fourreau. Ce timbre refl�te la force du courant pacifiste dans la France de l�entre-deux guerres. 

Pour remplacer le type Paix, on adopte trois nouveaux sujets mythologiques : Mercure, Iris et C�r�s.
Le type Mercure, dieu du commerce, est r�serv� pour les tarifs des imprim�s et des petites valeurs de compl�ment. Cette figure mythologique est coiff�e d�un chapeau orn� de deux ailes, le dieu du commerce et de l��loquence, patron des marchands et des voyageurs, tient dans sa main droite un caduc�e. Messager des dieux, Mercure incarne aussi le dieu des messagers modernes transportant le courrier postal.
Il sera �mis avec la l�gende � R�publique  fran�aise �, puis, en 1942, portera la mention � Postes fran�aises � et, en 1944, la surcharge � RF �.

A c�t� de Mercure, Iris, messag�re des dieux �clairant la route de son flambeau, est choisie pour les usages les plus courants : la lettre et la carte postale.
L�impression a lieu en deux endroits : d�abord � Paris, puis, entre septembre 1939 et septembre 1940, � Limoges. Mais le type Iris est plus connu pour ses c�l�bres cartes postales interzones o� le timbre est imprim�. A partir de septembre 1940, c�est le seul moyen de correspondance autoris� par les Allemands entre la zone libre et la zone occup�e.
Le type Iris r�appara�tra en septembre 1944 avec une l�gende r�publicaine. 

 Le type d�riv� de la C�r�s de Jacques-Jean Barre de 1849 est r�serv� aux moyennes valeurs. Des modifications sont apport�es au niveau de l�encadrement des l�gendes et de la valeur faciale. La gravure de ce timbre, qui ne porte pas de signature, est r�alis�e par l�Atelier des timbres-poste.
L�impression de la s�rie est r�alis�e � Paris, puis � Limoges. L�Atelier des timbres-poste y sera transf�r� au d�but de la guerre. 

Le Comit� fran�ais de lib�ration nationale d�Alger trouve une solution provisoire en d�cembre 1943, en �mettant des timbres d�Alg�rie : la Marianne de Fernez en janvier 1944 en Corse, le coq d�Alger en juillet 1944 dans l��le de Beaut�. Les timbres appara�tront dans toute la France en novembre 1944.
C'est la premi�re fois que le c�l�bre coq gaulois appara�t officiellement sur un timbre-poste. La croix de Lorraine fait son apparition ainsi que le monogramme � RF �. 

 Fin 1943, la Corse est le seul d�partement fran�ais lib�r�. Mais d�sormais coup�e de la m�tropole, l��le va bient�t �tre d�pourvue de timbres, et le 6 d�cembre 1943, le Comit� fran�ais de lib�ration nationale (CFLN) � Alger trouve une solution provisoire en y introduisant des timbres d�Alg�rie. Le CFLN deviendra en mai 1944 le gouvernement provisoire de la R�publique.
C�est au peintre Louis Fernez, grand prix de peinture d�Alg�rie que fut confi� le dessin de la maquette de la premi�re Marianne de France.
Le mat�riel d�impression dont on disposait en quantit� suffisante � Alger en cette �poque troubl�e �tait la pierre lithographique, d�j� utilis�e pour r�aliser une quinzaine de timbres-poste par l�imprimerie Typo-litho de Jules Carbonnel. Le travail du lithographe fut confi� � Charles Herv�.
Cette Marianne provisoire dispara�tra en mai 1945.

Le 6 juin 1944, les troupes alli�es d�barquent en Normandie. Le courrier, en France lib�r�e, est affranchi avec des timbres de la s�rie � Arc de Triomphe � imprim�s aux �tats-Unis. Les timbres portent pour la premi�re fois la mention � Libert�, Egalit�, Fraternit� �. Imprim�s � Washington en lithographie offset, les timbres r�serv�s � la France, et qui ne tiennent pas compte des tarifs postaux fran�ais, portent la mention � France � au lieu de � R�publique fran�aise �.
Une erreur d�orthographe est m�me commise pour le timbre � 1,50 F rose : � 1,50 francs �. L�administration postale r�pond qu�elle n�est pas responsable, ce timbre ayant �t� imprim� aux �tats-Unis sans que les autorit�s fran�aises aient �t� consult�es. 

A la Lib�ration, le consensus se fait sur l�id�e d�une repr�sentation de la R�publique sous les traits de Marianne.
L�artiste fran�ais, Edmond Dulac, naturalis� anglais en 1912, propose un dessin repr�sentant pour la premi�re fois une Marianne, aux traits de L�a Rixens, �pouse du peintre Emile Rixens, qui �tait son condisciple � l�Ecole des beaux-arts de Toulouse. C�est un beau profil gauche d�une jeune femme casqu�e d�un bonnet phrygien.
Cette s�rie provisoire grav�e en taille-douce, imprim�e � Londres par Thomas de La Rue, porte dans l�angle sup�rieur gauche, le monogramme � RF � et � droite, La croix de Lorraine, embl�me de la France libre. 

 A la fin de l�ann�e 1944, plusieurs s�ries de timbres provisoires d�usage courant cohabitent : Coq et Marianne d�Alger, Arc de Triomphe, Marianne de Dulac.
Aussi, l�administration des postes commande deux effigies de la R�publique aux deux artistes Charles Mazelin et Pierre Gandon.
L�imitation de la C�r�s de 1849 est retenue. Mais, la C�r�s de Mazelin, �mise pour deux ans pour les petites valeurs, ne pr�sente pas la finesse de celle de 1849 grav�e par Jacques-Jean Barre.

 Parmi les projets de trois artistes - Henry Cheffer, Charles Mazelin et Pierre Gandon - le g�n�ral de Gaulle choisit la Marianne de Gandon pour symboliser la nouvelle France r�publicaine.
� C�est pendant la Lib�ration de Paris que j�ai fait le dessin de la Marianne � dira Pierre Gandon. 
Cette � Marianne des barricades �, tr�s aim�e des Fran�ais affranchira le courrier jusqu�en 1954. 

 En 1955, le ministre des PTT � recherche un nouveau symbole exprimant l��me m�me de la France �. A la suite d�un concours entre plusieurs artistes, la Marianne de Gandon est remplac�e par la � R�publique de l�esp�rance �.
C�est le profil droit d�une jeune femme sans bonnet phrygien couronn�e des feuilles et des fruits du ch�ne. On dit qu�elle symbolise la R�publique id�ale : celle � de la paix, du progr�s social et du progr�s humain �. 

A la suite des r�am�nagements des tarifs postaux du 1er juillet 1957, la Marianne de Muller affranchit les lettres et la � Moissonneuse � les imprim�s. L�administration postale reprend le type � paysanne � la gerbe � ou � Moissonneuse � des timbres pr�oblit�r�s.
Le dessin symbolise l�importance maintenue d�une ruralit� dans la repr�sentation de la France. 

En 1959, le ministre des PTT souhaite doter la France d�un timbre-poste de grande consommation, obtenu en typographie, mais en deux couleurs vert-noir et rouge-brun.
Le peintre Andr� Regagnon r�alise son unique timbre-poste. La R�publique se tient � la proue d�un navire qui repr�sente l�Etat.
Ce timbre sera surcharg� � Fr�jus + 5 F � en d�cembre 1959 pour aider les victimes de la catastrophe du barrage de Fr�jus. A l�apparition du nouveau franc, le 1er janvier 1960, la Marianne � la nef est � 0,25 NF. Mais tr�s vite, ce timbre sera remplac� par la Marianne de Decaris.

 Le ministre des PTT d�cide que le timbre dont la valeur correspond � l�affranchissement de la lettre simple doit �tre d�sormais imprim� en taille-douce : si le proc�d� typographique est plus �conomique, il donne en effet un aspect moins s�duisant.
En attendant, Albert Decaris dessine un timbre pour se substituer provisoirement � la R�publique � la nef.
La Marianne de Decaris, t�te nue, affranchira les lettres pendant cinq ans.

 Sous l�impulsion d�Andr� Malraux, ministre des affaires culturelles, le nouveau timbre d�usage courant est demand� � Jean Cocteau.
L�artiste fait de nombreux croquis, la Marianne est l�un de ses sujets de pr�dilection. Cocteau est ravi de son �uvre pr�f�rant � ce visage familier � quelque froide Minerve �.
C�est le premier timbre-poste, petit format, d�usage courant imprim� en taille-douce sur les presses six couleurs. Il affranchit les cartes postales.

La Marianne de Decaris, Marianne provisoire, imprim�e en typographie est remplac�e par le Coq gaulois imprim� en taille-douce, tir� sur les presses six couleurs.
Decaris souhaitait � un beau coq, repr�sentatif, muscl� et vigoureux�un coq gaulois, le coq national avec un soleil levant, comme on le fait d�habitude �.
En novembre 1962, quelques feuilles du 0,25 F coq gaulois seront imprim�es sur du papier fluorescent afin de mettre au point des syst�mes d�automatisation du tri du courrier. 

 Henry Cheffer avait particip� au concours de 1954 sur le projet de timbre � R�publique �. Treize ans apr�s, l�administration postale lui rend un hommage posthume. Le nouveau timbre re�oit le grand prix de l�art philat�lique fran�ais.
Plus C�r�s que Marianne, mais sans l�aspect rural ; cette Marianne respire la confiance et la prosp�rit�.
Elle sera l� pour illustrer la r�forme du syst�me tarifaire de la poste en 1969 : deux tarifs diff�renci�s par les couleurs rouge et verte.

 C�est une v�ritable cr�ation philat�lique, malgr� un cahier des charges tr�s pr�cis puisque le timbre r�pond exclusivement � des consid�rations utilitaires.
Depuis la r�forme du syst�me tarifaire de janvier 1969, il est en effet n�cessaire de pouvoir s�parer rapidement les deux cat�gories de correspondances : lettres (timbre rouge avec trois barres phosphorescentes) et plis non urgents (timbre vert avec une barre phosphorescente). Ce timbre avec une valeur faciale indiqu�e en gros caract�res parfaitement lisibles se distingue facilement.

Le remplacement de la Marianne de B�quet est � l�ordre du jour. Une centaine de projets de timbres sont r�alis�s entre 1975 et 1977, dont certains iront jusqu�� la fabrication du mat�riel d�impression et m�me jusqu�� l�impression en feuilles. Mais aucun n�est retenu.
Pierre Gandon est alors sollicit�. Une de ses anciennes maquettes est pr�sent�e. Le pr�sident Giscard d�Estaing choisit personnellement cette � Sabine �, d�apr�s un tableau de Jacques-Louis David, conserv� au mus�e du Louvre : � les Sabines arr�tant le combat entre les Romains et les Sabins �, de 1799. C�est le symbole de la r�conciliation nationale.
De 1977 � 1981, tous les timbres au type � Sabine de Gandon � comportent la mention � France � et non plus � R�publique fran�aise �.

 Le nouveau pr�sident de la R�publique, Fran�ois Mitterrand, demande � l�administration des postes de lui proposer un choix d�effigies pour les timbres d�usage courant. On lui pr�sente les divers projets de timbres r�alis�s entre 1975 et 1977.
A cette �poque, Pierre Gandon proposait deux maquettes : une � Sabine �, d�apr�s le tableau de Louis-David et une � Libert� �, d�apr�s le tableau de Delacroix, � la Libert� guidant le peuple (28 juillet 1830) � conserv� au mus�e du Louvre. Fran�ois Mitterrand opte pour la seconde proposition.
La d�nomination officielle de cette nouvelle figurine est � R�publique, type Libert� �, les philat�listes la d�nomment � Libert� de Gandon �.
En 1988, la poste �mettra un timbre � 2,20 F surcharg� 0,31 ECU, unit� mon�taire europ�enne. La France est ainsi le premier �tat membre de la Communaut� � manifester son engagement pour l�Europe. 

En janvier 1989, un concours est ouvert � tous, dans le cadre du renouvellement du timbre-poste d�usage courant et du bicentenaire de la R�volution fran�aise. Plus de 700 projets sont re�us. Un jury retient apr�s s�lection, sept maquettes. Ces derni�res sont pr�sent�es � l�exposition philat�lique mondiale Philexfrance 89.
Le pr�sident Fran�ois Mitterrand retient la maquette, compos�e sur ordinateur de Louis Briat, professeur � l��cole sup�rieure des arts d�coratifs. Le graveur Claude Jumelet est dans l�obligation d�adapter la maquette aux imp�ratifs de l�impression taille-douce.
Appel�e officiellement la � Marianne du Bicentenaire �, elle para�t � l�occasion du changement de tarif pr�vu pour le 1er janvier 1990.
Pour la premi�re fois, Marianne regarde de face. � Les trois bandes verticales et la cocarde suffisent � affirmer le caract�re r�publicain de l�effigie. Pour la coiffure, j�ai voulu sugg�rer plus que montrer le bonnet, afin de donner au visage un caract�re aussi contemporain que possible � pr�cise Louis Briat.
Le timbre sans valeur faciale, � validit� permanente, appara�tra en 1993.

 Pour la premi�re fois, quatre timbres sont d�cid�s et con�us � l�initiative du Minist�re de la Culture, dessin�s par quatre artistes contemporains : Pierre Alechinsky, Jean-Charles Blais, G�rard Garouste et Martial Raysse.
Ces timbres comm�moratifs sont utilis�s comme timbres d�usage courant provisoires et remplacent quelque temps la � Marianne du Bicentenaire �.
G�rard Garouste propose un coq/Marianne avec une finesse et un trait de gravure. Les philat�listes pl�biscitent ce timbre-poste. Jean-Charles Blais, d�corateur de la station de m�tro � Assembl�e nationale �, con�oit lui plut�t un timbre-signe.
La pr�sentation des feuilles de timbres (2 x 50 timbres) reste in�dite en France. 

 Les deux autres artistes, Pierre Alechinsky (qui a d�cor�, � la m�me ann�e, � l�Assembl�e nationale, la rotonde qui porte son nom) et Martial Raysse participent � cette comm�moration du bicentenaire de la R�publique et au changement provisoire de � design � des timbres de la lettre.
Pierre Alechinsky con�oit l�arbre de la Libert�. Martial Raysse rajeunit la figure de Marianne avec une jeune fille r�solument moderne.
Chaque timbre sera vendu � plus de 100 millions d�exemplaires et sera utilis� pendant un an. 

 En 1996, un concours est ouvert � une trentaine de cr�ateurs familiers des techniques du timbre. Apr�s s�lection, le jury national retient la maquette d��ve Luquet, choix confirm� par le Pr�sident de la R�publique, Jacques Chirac.
C�est le premier timbre d�usage courant cr�� par une femme, dessinateur graveur. A l�exception des timbres � Arc de Triomphe � imprim�s aux �tats-Unis en 1944, c�est le seul timbre-poste � porter la devise de la R�publique : � Libert�, �galit�, Fraternit� �. Cette nouvelle Marianne affiche �galement sa fibre europ�enne, symbolis�e par les �toiles qui pars�ment le ciel du timbre.
La date symbolique du 14 juillet est retenue pour le changement d�effigie du timbre d�usage courant.

Copyright Mus�e de la Poste

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Voir aussi :

Les bustes de Marianne � l'Assembl�e nationale

Marianne : la R�publique est une femme

Une galerie de timbres

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